
Notes de cours: encore trop de papier
Le projet Recto verso connaît un
succès mitigé, mais le Service de reprographie
maintient son cap vert
Le projet Recto verso, qui vise à réduire le
volume de papier consacré à l'impression des notes
de cours, n'a pas produit les effets attendus cet automne. En
effet, le pourcentage des recueils imprimés recto verso
s'établit à 67 % cette session, contre 63 % l'année
dernière. Cette maigre augmentation survient en dépit
du fait que le Service de reprographie considère maintenant
l'impression recto verso comme sa norme par défaut et
que les professeurs et chargés de cours qui désirent
une impression exclusivement recto doivent explicitement en faire
la demande.
"Il y a des habitudes qui sont difficiles à changer,
ne peut que constater André Vézina, directeur du
Service de reprographie. Je reconnais qu'il y a un certain pourcentage
des notes de cours qui peuvent difficilement être imprimées
recto verso, mais je crois qu'on pourrait facilement aller chercher
un autre 15 % en recto verso." Il envisage donc de sonder
les partisans du "recto seulement" pour mieux comprendre
leurs réticences et pour élaborer une nouvelle
campagne de sensibilisation visant à promouvoir les mérites
de l'utilisation rationnelle du papier.
Par ailleurs, le Service de reprographie fait une évaluation
positive du nouveau papier standard, contenant 30 % de fibres
recyclées, qu'il utilise maintenant dans ses opérations
courantes. "Il y a trois ans, les essais que nous avions
faits avec ce papier n'avaient pas été très
concluants, souligne André Vézina. Ce produit contenait
beaucoup de points noirs et il bloquait dans les machines. Les
deux problèmes sont maintenant réglés."
Le Service a considéré un passage au papier fait
à 100 % de fibres recyclées, mais sa fragilité
fait obstacle. "Il a tendance à se déchirer
à l'étape de la reliure, explique le directeur
du Service. Nous allons attendre qu'il y ait des améliorations
avant de passer au papier 100 % recyclé."
Rappelons que le projet Recto verso et le recours au papier contenant
des fibres recyclées découlent des efforts que
le Service de reprographie déploie, de concert avec le
groupe étudiant Univert Laval, pour verdir ses opérations
courantes. "Ce qui est surtout visé par ces actions
n'est pas tant une économie d'argent - le prix du papier
recyclé est à peu près le même que
celui du papier régulier - qu'une économie des
ressources forestières, souligne André Vézina.
Nous avons fait un bout de chemin depuis quelques années
et nous allons continuer en ce sens."

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