![]() Campus expresssLa CADEUL veut une Stratégie d'action jeunesse cohérenteDans la foulée de la fin des consultations publiques menées cet automne sur la Stratégie d'action jeunesse 2005-2008 du gouvernement du Québec, la Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval, qui a déposé un mémoire sur cette question l'été dernier, presse maintenant le gouvernement Charest de réaliser un plan d'action "à la hauteur de notre société". Dans un communiqué, la CADEUL rappelle que l'application des recommandations du rapport Bernier (2003) sur la situation des travailleurs à statut non traditionnel devra se faire de façon proactive pour répondre aux difficultés créées par l'augmentation du travail atypique très répandu chez les jeunes, situation qui nuit considérablement à leur insertion professionnelle. "L'actuel système d'aide financière étant loin de répondre aux besoins réels des étudiants, le maintien du gel des frais de scolarité demeure le meilleur moyen de limiter l'endettement d'une génération qui en aura déjà beaucoup sur les épaules", fait valoir la CADEUL, en soulignant que c'est l'économie du savoir qui permettra au Québec de se démarquer dans les années à venir. Enfin, la CADEUL considère que les Fonds régionaux d'investissement jeunesse (FRIJ) qui ont été créés "sont des moyens efficaces et dynamisants afin de créer de l'emploi en région pour les jeunes et ainsi limiter leur exode vers les grands centres" et que les forums jeunesse demeurent les plus aptes pour faire une gestion cohérente et adaptée de ces fonds. On peut consulter le mémoire de la CADEUL en ligne à l'adresse: http://www.cadeul.ulaval.ca/envois/saj.pdf Allons-nous manquer de pétrole?Quelles sont les causes de la hausse actuelle du prix du pétrole brut? Pourquoi ce prix est-il si volatile? Est-ce qu'une récession mondiale de l'ampleur de celle observée il y a 25 ans peut se produire? Quels sont les impacts à prévoir sur l'économie québécoise et canadienne? Lors de la conférence intitulée "Allons-nous manquer de pétrole?", qui aura lieu mercredi le 30 novembre, de 12 h 15 à 13 h 30, au local 3A du pavillon Charles-De Koninck, le professeur au Département d'économique Jean-Thomas Bernard répondra à ces questions et à bien d'autres. Il se prononcera également sur le bien-fondé ou non d'une intervention de l'État canadien en cette matière, comme plusieurs personnes l'exigent et comme cela s'était produit lors des crises pétrolières de 1973 et 1979. Par plusieurs mesures, l'État était alors intervenu pour contrôler le prix du brut à un niveau inférieur au prix mondial en instaurant entre autres des programmes de soutien à l'efficacité énergétique et de substitution au pétrole ou encore en "canadianisant" l'industrie pétrolière. Finalement, le conférencier abordera la question de la raréfaction de la ressource et donnera son avis sur le scénario catastrophique annoncé par la thèse de la courbe de Hubbert. La recherche sur l'éducation de langue anglaise au QuébecUne conférence d'Annie Pilote, stagiaire postdoctorale à l'Observatoire jeunes et société (INRS), aura lieu le jeudi 17 novembre à 12 h au local 3244 du pavillon Charles-De Koninck, sur le thème: "L'éducation de langue anglaise au Québec. Quels apports peut avoir la recherche sur les minorités linguistiques?" Les francophonies canadiennes entretiennent des rapports étroits avec le Québec en raison de leur projet de reproduction de la langue et de la culture d'expression française. Toutefois, des liens gagneraient à être établis, particulièrement dans le domaine de l'éducation, entre les communautés francophones du Canada et les communautés anglophones du Québec en raison de leur situation minoritaire. Les recherches en milieu francophone minoritaire permettent en effet de jeter un éclairage nouveau sur l'école de langue anglaise au Québec et ses enjeux, notamment en ce qui a trait aux identités individuelles des jeunes et celles de leur collectivité d'appartenance. L'AETMIS contée par un économisteUne conférence de Jean-Marie R. Lance, conseiller scientifique principal à l'Agence d'évaluation des technologies et des modes d'intervention en santé (AETMIS), aura lieu le mercredi 23 novembre, à 12 h, à l'amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Charles-Eugène-Marchand. Durant cet exposé, intitulé "Si l'AETMIS m'était contée par un économiste: évaluation des technologies et prise de décision", le conférencier s'attardera sur la raison d'être de l'AETMIS et son défi perpétuel: soupeser les différentes données probantes recueillies sur les technologies et les modes d'intervention afin de décider du bien-fondé de les introduire, de les diffuser et de les utiliser dans le système de santé québécois ou, au contraire, de les en retirer. Les avis d'évaluation de l'AETMIS tiennent compte des enjeux d'efficacité, d'innocuité et de rapport coût-efficacité, ainsi que des conséquences économiques, organisationnelles, sociales, éthiques et légales. Cette présentation est illustrée par des exemples concrets de dossiers d'évaluation traités à l'AETMIS. Cette conférence est organisée conjointement par le Département de médecine sociale et préventive de l'Université Laval et l'Unité de recherche en santé publique du CHUQ, en collaboration avec l'Institut national de santé publique du Québec, l'Unité de recherche en santé des populations et la Direction de santé publique de la capitale nationale. Journée des étudiants du REGALLa rencontre du Réseau de recherche sur l'aluminium (REGAL) se tiendra le jeudi 17 novembre à l'Université de Sherbrooke, de 9 h 30 à 17 h 30. Cette activité rassemblera des étudiants, des chercheurs, ainsi que des gens de l'industrie qui oeuvrent dans le domaine de l'aluminium. Des étudiants donneront des conférences sur différents domaines de recherche et pourront échanger avec des gens de l'industrie. De plus, une session de présentation d'affiches et 6 prix de 1000 $ seront remis aux gagnants. L'entrée est gratuite, mais l'inscription est obligatoire sur le site du REGAL, wwww.regal-aluminium.ca, à la rubrique "événements". L'étonnante Marie Guyart de l'IncarnationMarie Guyart, c'est plus que le nom d'une chapelle à l'Université Laval. Cette mère et femme au foyer, également chef d'entreprise et enseignante, a vécu très tôt un événement qui est venu bouleverser le cours sa vie. Après avoir traversé l'océan Atlantique en 1639, elle devient rapidement un personnage très important des débuts de l'Amérique française et de la colonie de la Nouvelle-France. Pour mieux connaître cette pionnière, ses réalisations, sa spiritualité et l'importance de son oeuvre et sa pertinence encore aujourd'hui, il faut visiter l'exposition qui aura lieu le mercredi 16 novembre à l'Agora du pavillon Alphonse-Desjardins, de 9 h 30 à 17 h. De la musique, de la danse et des entretiens feront de l'Agora une place très animée pendant l'heure du dîner. Objets d'art et perte de sensSandra Revolon, étudiante en anthropologie, prononcera la conférence "Du pareil au même? À propos d'objets sculptés, d'ancêtres et de touristes à Aorigi (îles Salomon, Mélanésie)" le mercredi 16 novembre, à 12 h, au local 3470 du pavillon Charles-De Koninck. L'exposé part de l'idée assez répandue en histoire de l'art que, dès qu'une production artistique non occidentale est commercialisée, elle perd ses valeurs culturelles et ne peut plus jouer son rôle au sein de la société qui l'a produite. Après une présentation de son travail de terrain à l'île d'Aorigi (îles Salomon) et de ses habitants, les Owa, Sandra Revolon parlera des principaux objets rituels et commerciaux fabriqués aujourd'hui par les sculpteurs de l'île ainsi que de leur usage. Elle abordera également la question du marché de l'art, depuis son émergence jusqu'à son fonctionnement aujourd'hui dans cette partie de l'archipel. Une brève exploration de la structure du réseau commercial et des échanges entre les îles de la région jusqu'en 1950 permettra de mettre en lumière le fait que ce commerce de produits artistiques locaux est bien antérieur à la venue des Occidentaux. Finalement, l'étudiante s'interrogera sur les principales conséquences de ce marché sur la vie des Owa et de son impact sur la culture locale. L'économie agroalimentaire sous la loupe des finissantsLa Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation
invite les membres de la communauté universitaire à
assister au Colloque annuel de la Relève en économie
et en gestion agroalimentaires. Ce colloque se tiendra le vendredi
18 novembre au pavillon Paul-Comtois. À cette occasion,
12 étudiants défendront le dossier qu'ils ont réalisé
dans le cadre de leur stage professionnel de fin d'études.
Chacun d'entre eux prononcera une conférence d'une vingtaine
de minutes sur des sujets aussi variés que la viabilité
financière des systèmes de production biologique
au Québec, les alliés pour une relation d'affaires
solide et l'impact des négociations de l'OMC sur les politiques
agricoles américaines. Pour obtenir le programme complet
du colloque, consulter le site www.eac.ulaval.ca
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