
Sus au plagiat
Les recommandations formulées par
l'ombudsman dans son rapport annuel 2003-2004 ont eu des suites
Cet automne, la Faculté des sciences de l'administration
a lancé une campagne de sensibilisation au plagiat. Affiches,
dépliants, ajout d'une section sur le plagiat aux plans
de cours, la campagne se veut une réponse facultaire à
l'une des 11 recommandations contenues dans le rapport annuel
2003-2004 de l'ombudsman Patrick Robardet. Cette recommandation
demandait l'élimination de la fraude et du plagiat à
l'Université. Parmi les autres actions entreprises dans
ce dossier au cours de l'année 2004-2005, mentionnons
les améliorations apportées au Règlement
des études pour rendre plus claire la définition
du plagiat.
Le bilan des actions relatives aux 11 recommandations a fait
l'objet d'un rapport que les membres du Conseil universitaire,
réunis en séance ordinaire, ont reçu à
36 voix contre une, le mardi 1er novembre. Juste avant, Patrick
Robardet avait déposé devant le Conseil son Rapport
annuel 2004-2005. Le document, intitulé Écouter
et apprendre, a été reçu à 36
voix contre deux. Mentionnons que le mandat de Patrick Robardet
prenait fin le 31 mai dernier. Sa remplaçante, Odette
Lagacé, a été assermentée en août.
Elle sera en poste jusqu'en mai 2010.
Plus de consultations, moins de plaintes
En 2004-2005, 1,4 % de la population étudiante de
l'Université Laval a fait appel aux services de l'ombudsman.
Les 689 personnes ou groupes qui se sont adressés à
Patrick Robardet (565 consultations et 125 plaintes) représentent
une diminution de 3,3 % par rapport à 2003-2004. Si les
consultations ont augmenté légèrement (+4),
les plaintes ont baissé de façon notable (-28).
Les demandeurs pour une consultation ou pour une plainte étaient
des hommes (55 %), des femmes (44 %) et des associations étudiantes
(1 %). Les demandes provenaient principalement d'étudiants
des trois cycles (42,2 %, 19,7 %, 7,9 %), d'ex-étudiants
(6,3 %), du personnel enseignant (6,1 %) et du personnel administratif
(2,7 %). Les facultés d'où provenaient le plus
grand nombre d'étudiants demandeurs étaient Sciences
et Génie (19 %), Sciences de l'administration (15 %) et
Sciences sociales (14,1 %). Dans ces facultés, le nombre
de plaintes s'est élevé respectivement à
20, 13 et 7.
Le rapport révèle qu'un demandeur sur cinq était
étranger, bien que les étrangers ne représentent
que 6 % de la population étudiante. Comme l'année
précédente, la réglementation des études
vient au premier rang des demandes, principalement en ce qui
regarde l'évaluation, l'admission et les changements de
programme, l'exclusion et la réadmission. Pour ce qui
concerne l'encadrement pédagogique, la grande majorité
des consultations touchaient aux rapports enseignant/étudiant,
à la qualité de l'enseignement et au déroulement
des stages. Les consultations portant sur les droits de la personne
visaient d'abord les comportements et les attitudes.
En matière de plaintes, soulignons que si l'on a enregistré
moins de plaintes d'étudiants du premier cycle (-26),
celles d'étudiants des cycles supérieurs ont augmenté
de 35 à 43. La baisse des plaintes a porté sur
la réglementation des études (-19), les droits
de la personne (-7) et les problèmes financiers (-8).
Une version intégrale du rapport annuel 2004-2005 de l'ombudsman
peut être consultée en ligne à l'adresse
suivante: www.ulaval.ca/ombudsman/.

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