
Des inscriptions à la hausse Laval fait belle figure, en particulier aux cycles supérieurs L'Université Laval se positionne plutôt bien quant aux inscriptions enregistrées pour la session d'automne 2005. C'est ce qui ressort des statistiques en date du 24 septembre rendues publiques, le 29 septembre, par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ). Les chiffres révèlent, entre autres, que Laval enregistre en un an une augmentation de 1,8 % du nombre total de ses inscriptions (38 357). Pour la même période, le réseau universitaire québécois affiche, dans son ensemble, une moyenne de 1,4 %.
"Alors qu'il s'agit pour le réseau d'une baisse par rapport à l'année 2004, indique la registraire Danielle Fleury, Laval présente une hausse de ses inscriptions plus importante cette année par rapport à 2004 qui constituait une hausse de 0,4 % sur 2003." Selon elle, la hausse s'explique principalement par la persévérance aux études et par la réussite. "Nous observons une progression intéressante des inscriptions dans la majorité de nos programmes, ajoute-t-elle. Les nouveaux programmes présentent par ailleurs un attrait certain. À titre d'exemple, les baccalauréats intégrés connaissent un succès qui ne se dément pas. Et l'importante campagne publicitaire de recrutement de l'hiver dernier a certainement dû jouer dans la balance." Pour la registraire, ce succès est dû à la synergie des actions des membres de la communauté universitaire. "Ce résultat, poursuit-elle, est d'autant plus intéressant que nous devons travailler dans un contexte où notre bassin traditionnel de recrutement connaît une décroissance démographique."
Autres chiffres révélateurs: les étudiantes et les étudiants inscrits à temps plein à Laval ont vu leur nombre augmenter de 2,2 % par rapport à 1,4 % pour le réseau. Les femmes inscrites à Laval représentent maintenant 58,3 % du total des inscriptions, comparé à 57,7 % pour le réseau. Ses gains les plus impressionnants, l'Université les fait toutefois aux cycles supérieurs. En un an, les inscriptions à la maîtrise et au doctorat ont augmenté de 10,2 %, pour un total de 9 964 inscriptions, par rapport à 4,3 % pour le réseau. Pour Danielle Fleury, cette forte hausse est attribuable à plusieurs facteurs. "Une partie de l'explication, dit-elle, réside dans l'augmentation du nombre de personnes déjà inscrites à l'Université, soit au même cycle, soit à un cycle supérieur. Une autre cause est le succès des programmes courts de formation sur mesure, notamment en sciences de l'administration." Une position avantageuse Les statistiques publiées par la CREPUQ font dire à Danielle Fleury que l'Université Laval, avec ses 38 357 inscriptions, se compare "avantageusement" aux universités québécoises de taille comparable, soit l'Université du Québec à Montréal (40 366), l'Université de Montréal (sans HÉC et Polytechnique, 39 628), l'Université McGill (32 092) et l'Université Concordia (31 527). Laval tire aussi son épingle du jeu pour le nombre de nouvelles inscriptions à temps plein au premier cycle (5 512). En ce domaine, les autres établissements de taille comparable enregistrent respectivement 6 052 inscriptions (Montréal), 5 843 (McGill), 5 584 (UQÀM) et 4 402 (Concordia). Laval est par ailleurs première de son groupe pour le nombre d'inscriptions à la maîtrise. Ses 7 805 inscriptions représentent 11,5 % d'augmentation en un an. En comparaison, Montréal a 7 369 inscriptions pour 4,6 %, McGill 5 821 inscriptions pour - 4,7 %, l'UQÀM 4 784 inscriptions pour 2,5 % et Concordia 3 834 inscriptions pour - 2,5 %.
En tout, 255 663 étudiantes et étudiants se sont inscrits à la session d'automne dans les universités québécoises, dont 167 639 à temps complet. Selon le communiqué de la CREPUQ, cette catégorie d'étudiants est en hausse depuis huit ans. De 1990 à 2005, le nombre d'inscriptions au temps plein et au temps partiel est passé d'une part, de 124 179 à 167 639 et, d'autre part, de 112 605 à 88 024. 
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