
Don de 500 000 $ de la Fondation Molson
Création d'un fonds de bourse d'immersion
francophone
Le vice-président de la Fondation Molson, Andrew T. Molson,
a annoncé un don de 500 000 $ pour la création
d'un fonds de bourse d'immersion francophone à l'Université
Laval. Cette annonce, qui s'inscrit dans le cadre de la campagne
de financement "De toutes les révolutions",
a eu lieu en présence du secrétaire général
de l'Université, Gilles Kirouac, du président et
chef de la direction de la Fondation de l'Université Laval,
Michel Lamoureux, ainsi que de plusieurs invités, dont
la première récipiendaire de la bourse, Laura Hominick.
Grâce à ce don de la Fondation Molson, quatre bourses
de 5000 $ seront remises chaque année à des Canadiens
anglophones désireux d'entreprendre des études
à l'Université Laval. Les Bourses d'immersion francophone
de la Fondation Molson couvrent tous les programmes d'enseignement
offerts à l'Université. Laura Hominick, première
récipiendaire de la bourse, est originaire de Riverview
au Nouveau-Brunswick. Elle entreprend cet automne un baccalauréat
en physique à la Faculté des sciences et de génie.
Au cours de son allocution, Andrew T Molson a félicité
la boursière et a souligné à quel point
"la Fondation Molson est heureuse de contribuer à
la découverte de cette langue et de cette culture pour
des générations à venir". Pour Gilles
Kirouac, ce don témoigne du soutien indéfectible
de la Fondation Molson au développement de l'Université
Laval. "Au cours des 20 dernières années,
la Fondation Molson a participé à toutes les campagnes
de financement de l'Université Laval, a rappelé
le secrétaire général. Je vous remercie,
M. Molson, de votre confiance. Je sais que l'Université
Laval vous a formé, que vous êtes l'un de nos illustres
diplômés. Par ce geste, vous rendez non seulement
hommage à la langue française, mais vous témoignez
également de l'importance de maîtriser, de nos jours,
une seconde langue."
L'Université Laval, première université
francophone d'Amérique du Nord, encourage depuis toujours
les non-francophones désireux de poursuivre leurs études
en français. Chaque année, des milliers de personnes
participent notamment à des cours intensifs à son
École des langues.

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