Le goût d'apprendre
Les nutritionnistes souhaitent être
mieux informées sur les aliments fonctionnels et les nutraceutiques
La science progresse à un train d'enfer dans le domaine
des aliments fonctionnels et des nutraceutiques et, à
moins d'être mieux informées sur le sujet, les nutritionnistes
risquent de rester sur le quai de la gare. Voilà ce qui
se dégage d'une étude menée par l'étudiante-chercheure
Tahreh Tale Masouleh, sous la direction de la professeure Gale
West, du Département d'économie agroalimentaire
et des sciences de la consommation.
Cette étude, réalisée avec la collaboration
de l'Ordre professionnel des diététistes du Québec,
révèle que seulement 38 % des 450 répondantes
se sentent bien informées au sujet des aliments fonctionnels
et des nutraceutiques (AFN). Les résultats à un
test de connaissances comprenant 15 questions sur les AFN confirment
leurs perceptions: 55 % des répondantes ont obtenu une
note inférieure à 66 % (10 réponses correctes
ou moins) à cette épreuve. "Elles sont toutefois
intéressées à en apprendre davantage sur
le sujet et la plupart ont effectué des recherches d'information
dans les trois mois qui ont précédé notre
étude", a précisé Tahreh Tale Masouleh,
lors d'une conférence présentée le 15 septembre
devant les membres de son département.
L'étudiante-chercheure propose de corriger la situation
en attaquant la question sous deux angles. D'une part, elle suggère
d'améliorer la formation des futures nutritionnistes en
intégrant des connaissances sur les AFN dans les différents
cours du programme. D'autre part, elle préconise la mise
sur pied de cours de formation continue sur les AFN qui répondraient
aux besoins d'information manifestés par les nutritionnistes
dans le cadre de l'enquête.
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