Concevoir, construire et piloter
Quelque 350 pilotes en herbe ont participé
à la Classique UL
L'école Coeur-Vaillant, un établissement de
niveau primaire de l'arrondissement Sainte-Foy-Sillery, a vu
l'une de ses quatre équipes, la quatrième, se distinguer,
le samedi 14 mai, en remportant la cinquième Classique
UL, une course de tacots tenue sur le boulevard René-Lévesque
à Québec. En tout, quelque 350 garçons et
filles de 19 écoles de la région de Québec,
de la cinquième année du primaire à la deuxième
année du secondaire, ont participé à cette
compétition amicale qui se voulait le point culminant
d'un projet parascolaire appelé l'École en course.
D'octobre à mai, ce projet a consisté pour les
participants à concevoir et à construire un véhicule
miniature sans moteur aux allures de voiture de course, de la
planche à dessin jusqu'à l'atelier de fabrication,
sous la supervision d'une vingtaine d'étudiants de la
Faculté des sciences et de génie de l'Université
Laval (FSG). L'École en course a pour objectif principal
d'intéresser les élèves du dernier cycle
du primaire et du premier cycle du secondaire aux domaines d'études
liés aux sciences et aux technologies. L'équipe
gagnante a accumulé le plus grand nombre de points dans
six catégories, soit le dossier de projet, le respect
de l'environnement par l'usage de matériaux recyclés,
la qualité du design, l'affiche scientifique, l'esprit
d'équipe et la performance.
Une piste d'environ 75 m
La compétition s'est déroulée sur une
section du boulevard René-Lévesque située
entre le Grand Théâtre et le parlement et préalablement
fermée à la circulation automobile. La piste faisait
environ 75 mètres de longueur, entre les rues Claire-Fontaine
et De La Chevrotière. Trente mètres supplémentaires,
avec muret de sécurité, ont servi d'aire de freinage.
Les corridors, au nombre de six, étaient balisés
de balles de foin. Vingt-trois petits bolides, équipés
notamment d'une direction fonctionnelle permettant de tourner
à gauche et à droite, d'un système de freinage
et d'une ceinture de sécurité, ont pris le départ
par vagues de six. Chacun des élèves présents
a pu concourir au moins une fois durant la journée. La
vitesse moyenne tournait autour de 30 km/h et il fallait une
trentaine de secondes pour franchir la distance. Très
fiables, la plupart des tacots n'ont éprouvé aucun
ennui mécanique. "Les jeunes ont fait preuve de beaucoup
d'imagination, indique Daniel Dupuis, coordonnateur du projet
l'École en course à la FSG. Il y avait plus de
dix systèmes de freinage différents, dont des plaques
de frottement au sol, des freins de vélo sur les roues,
des freins à disque et des freins à tambour."
Selon lui, l'École en course sensibilise au travail d'équipe
et à la solidarité. "Dessiner et construire
un tacot n'est pas compliqué, dit-il. Le défi est
de le faire en équipe."
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