Quatre nouvelles chaires de recherche du Canada
L'Université compte maintenant 70
chaires et elle en totalisera 96 d'ici la fin de 2005
Quatre chercheurs de l'Université Laval viennent d'obtenir
de nouvelles Chaires de recherche du Canada sur des sujets aussi
variés que les systèmes d'assainissement des eaux
usées, le tissu adipeux, le patrimoine religieux bâti
et les procédés et matériaux pour des énergies
durables.
Avec sa Chaire de recherche du Canada en simulation et optimisation
des systèmes d'assainissement des eaux usées des
villes dans la perspective du milieu récepteur, Peter
Vanrolleghem, du Département de génie civil de
la Faculté de sciences et génie (FSG), tentera
de mieux comprendre les effets des eaux usées sur la qualité
de l'eau des rivières dans le but de trouver des moyens
pour minimiser leur impact sur les cours d'eau. Titulaire de
la Chaire de recherche du Canada sur le tissu adipeux, Katherine
Cianflone, du Département d'anatomie et physiologie de
la Faculté de médecine, étudiera les facteurs
qui provoquent l'obésité ou la lipodystrophie et
les symptômes métaboliques qui les accompagnent.
Faïçal Larachi, du Département de génie
chimique de la FSG, dirigera la Chaire de recherche du Canada
en procédés et matériaux pour des énergies
durables. Il cherchera à créer des procédés
de conversion acceptables sur le plan environnemental pour accéder
à l'énergie fossile et à l'eau. Ses travaux
prendront en compte le développement durable, la lutte
au changement climatique et le traitement des eaux. Enfin, Tania
Martin, de l'École d'architecture, obtient la Chaire de
recherche du Canada sur le patrimoine religieux bâti. Ses
travaux exploreront de nouvelles stratégies de conservation
et de gestion du patrimoine religieux.
Les trois premiers chercheurs obtiennent des Chaires de niveau
1, attribuées à des chercheurs d'expérience
reconnus comme chefs de file mondiaux dans leur domaine. Ces
chaires, valables pour une durée de sept ans et renouvelables
au moins une fois, sont dotées d'un budget annuel de 200
000$. Pour sa part, Tania Martin se voit attribuer une chaire
de niveau 2, qui appuie de jeunes chercheurs que leurs pairs
jugent susceptibles de devenir des chefs de file dans leur domaine.
Valable pour une durée de cinq ans et renouvelable une
fois, cette chaire est dotée d'un budget annuel de 100
000 $.
Créé en 2000, le programme de Chaires de recherche
du Canada vise à aider les universités canadiennes
à attirer et à conserver au pays les meilleurs
chercheurs. Les sommes attribuées couvrent le salaire
du titulaire et les dépenses reliées aux activités
de la chaire. De plus, chaque chercheur reçoit une subvention
de la Fondation canadienne pour l'innovation, qui est appariée
par le ministère de l'Éducation du Québec.
Un montant équivalant à 20 % de la facture totale
est ajouté par des partenaires. Cette somme sert à
l'achat d'équipement et de matériel nécessaires
aux travaux du titulaire. Les professeurs Vanrolleghem (410 000
$), Larachi (382 000 $), Cianflone (367 000 $) et Martin (265
000 $) ont obtenu des sommes substantielles à ce programme.
Jusqu'à maintenant, l'Université Laval a obtenu
70 chaires de recherche du Canada pour un montant total de 72,8
M $. Elle devrait en compter 96 en 2005, date prévue de
la fin du programme. Les chaires sont attribuées à
chaque université au prorata des fonds de recherche qu'elle
obtient auprès des trois grands organismes subventionnaires
fédéraux (IRSC, CRSNG et CRSH).
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