De l'intérêt pour les quêtes
de sens
Une journée portes ouvertes réussie
à la Faculté de théologie et de sciences
religieuses
La Faculté de théologie et de sciences religieuses
a tenu, le dimanche 20 février dernier, la sixième
édition de ses portes ouvertes. Inauguré en 1999,
cet événement a pour but de faire connaître
au grand public les activités de recherche et les programmes
d'enseignement de la Faculté.
La table ronde sur le thème "Le cinéma, lieu
de nos quêtes de sens" a attiré encore cette
année bon nombre de participants. On avait retenu le phénomène
Harry Potter, qui touche à la fois la littérature
enfantine et le cinéma, et qui rejoint des millions de
jeunes lecteurs et spectateurs à travers le monde. Des
visiteurs se sont étonnés du choix d'un tel thème
et des liens qu'il pouvait entretenir avec les sciences des religions
ou la théologie. Le visionnement de séquences bien
choisies et les commentaires de Mireille Gagnon, étudiante
au doctorat en sciences des religions, d'Alain Bouchard, chargé
de cours et de Robert Hurley, professeur spécialisé
en études bibliques et en enseignement religieux, ont
suscité un échange animé avec les participants.
Il est apparu qu'au-delà de l'imaginaire fantastique et
du merveilleux, J.K. Rowling met en scène des expériences
de maturation personnelle et d'intégration sociale que
doivent traverser les préadolescents et les adolescents
dans un cadre qui représente bien leur réalité
quotidienne. Quant aux valeurs véhiculées par ces
livres et ces films, ce sont des valeurs de solidarité,
de fidélité, de partage, de courage et de persévérance.
Cependant, le héros est tiraillé: soumis à
la tentation, il doit sans cesse refaire ses choix.
L'affrontement entre un héros incarnant le bien et les
forces du mal pourrait suggérer la prédestination.
À la fin, ce n'est pas la force mais l'amour qui triomphe.
Le message de ces livres et de ces films est donc riche de valeurs
morales et spirituelles. Et si les références religieuses
sont totalement absentes de l'univers de Harry Potter, sinon
une fête de Noël dépouillée de tout
contenu chrétien, il n'en reste pas moins que conférenciers
et participants ont reconnu un certain nombre d'allusions iconographiques
et thématiques évoquant une symbolique familière
à un lecteur ou à un spectateur chrétiens.
Autres activités
Faute d'espace suffisant dans le pavillon Félix-Antoine-Savard,
la Faculté avait transporté ses pénates,
pour l'occasion, au pavillon Charles-de Koninck. Des stands tenus
par des professeurs et des étudiants présentaient
les groupes et projets de recherche: la Chaire religion, spiritualité
et santé, le Groupe de recherche sur le christianisme
ancien, l'Édition de la bibliothèque copte de Nag
Hammadi, le Centre Marie de l'Incarnation, l'Histoire de l'enseignement
religieux, Modernité et religion, Vatican II et la Base
d'information en bibliographie patristique. D'autres stands présentaient
plutôt quelques domaines d'enseignement illustrant la diversité
des champs couverts par les programmes de la Faculté,
allant des études bibliques au bouddhisme et à
l'hindouisme en passant par le judaïsme et l'islam, de même
que l'Institut d'études anciennes dont la Faculté
est l'un des partenaires et le CROIR (Centre de ressources et
d'observation de l'innovation religieuse). Finalement, les associations
étudiantes étaient représentées par
le RESER (Regroupement des étudiants de sciences des religions).
Les visiteurs pouvaient également trouver toutes les informations
relatives aux différents programmes offerts aux trois
cycles dans les domaines de la théologie, des sciences
des religions et de l'éthique, ainsi qu'aux programmes
courts et à l'enseignement à distance. Enfin, les
Presses de l'Université Laval étaient présentes
avec un étalage de publications spécialisées
et d'ouvrages signés par des membres de la Faculté.
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