RUBRIQUE SPIRITUALITÉL'eau: la vie avant le profitEst-il normal qu'en 2005 une mère de famille du Ghana
utilise un simple foulard pour filtrer l'eau sale dont elle dispose,
parce qu'elle est incapable de payer le montant demandé
pour l'eau potable de son quartier? De telles situations se multiplient
puisqu'on donne la possibilité à plus de compagnies
privées de gérer les services d'approvisionnement
d'eau dans le Sud. Les statistiques à elles seules sont
effarantes: on estime que près de 1,1 milliard de personnes
dans le monde n'ont pas accès à l'eau potable,
soit 1 personne sur 6. Lorsque la Banque mondiale consent des
prêts aux pays du Sud, certaines conditions sont imposées
sans consultation auprès des populations concernées.
Une de ces conditions est souvent de privatiser les services
publics, dont la distribution de l'eau. Dans la majorité
des cas, ce sont les grandes compagnies multinationales qui en
bénéficient le plus. Cette année, DÉVELOPPEMENT
ET PAIX demande au gouvernement canadien de s'assurer que la
Banque mondiale n'impose plus de telles conditions, que les populations
participent aux décisions qui les touchent et qu'on assure
un accès à l'eau potable aux plus démunis.()
Nous devons appuyer ceux et celles qui n'ont pas accès
à l'eau potable ou qui son menacés d'en manquer.
Joignez-vous à nous et participez à notre campagne.
(Texte tiré du journal Carême de partage 2005, p.7)
Pour plus d'information, consultez notre site web: www.devp.org
ou communiquez avec notre groupe d'étudiantes et étudiants
de l'Université Laval au 656-2673. |