Feu vert à la modernisation du système
de gestion des études
par Yvon Larose
Réunis en séance extraordinaire, le lundi 28
février, les membres du Conseil d'administration de l'Université
ont approuvé la notion de partage des coûts, entre
l'Université et les étudiants, dans le projet de
modernisation du système informatique de gestion des études.
Cette approbation découle d'une entente sur certaines
modalités, survenue le 25 février, entre la Direction
de l'Université et les principales associations étudiantes,
la CADEUL et l'AELIÉS.
Des discussions se déroulaient depuis la séance
ordinaire du 16 février du Conseil. L'accord, paraphé
par la vice-rectrice aux études Christiane Piché
et les présidents des deux associations, vient confirmer
que certains éléments de la gestion des études,
demandés par les étudiants, seront insérés
dans le cadre de la modernisation. Est également prévue
la mise sur pied d'un comité conjoint ad hoc (direction/étudiants)
pour la recherche de nouvelles sources de financement. Si elles
sont trouvées, ces sommes d'argent viendront réduire
la facture des étudiants. On mettra aussi en place de
nouveaux et meilleurs mécanismes de communication et de
consultation entre les deux parties.
"Nos échanges se sont déroulés dans
un climat de cordialité, de collaboration, de franchise
et de respect mutuel, a indiqué Christiane Piché.
Les associations étudiantes ont fait des propositions
de qualité et elles en sont ressorties gagnantes."
Dans leurs commentaires, les représentants étudiants
ont exprimé leur grande satisfaction quant au travail
accompli pour parvenir rapidement à cet accord.
Étalé sur dix ans, le projet de 26 millions de
dollars visant à moderniser le système informatique
de gestion des études consiste à être financé
à 50 % par les étudiants sous forme de frais technologiques
de 1,65 $ du crédit étudiant. La contribution étudiante
envisagée atteindrait ainsi 1,3 M $ par an, soit 24,75
$ par session de 15 crédits. Si l'Université envisage
un financement en partenariat avec ses étudiants, c'est
qu'elle souffre d'un grave sous-financement. L'actuel système
informatique de gestion des études a plus de 20 ans. Il
effectue annuellement plus de 53 000 demandes d'admission, plus
de 16 000 changements de programmes et de cycles, et plus de
300 000 inscriptions à des activités. Ce système
vieillissant apparaît maintenant désuet et peu fiable.
|
|