Un environnement très sécuritaire
Les étudiants décernent un
A+ à l'Université pour le sentiment de sécurité
qu'ils ressentent sur le campus
par Yvon Larose
Quand ils fréquentent leur campus, les étudiants
de Laval ont un sentiment de sécurité tel qu'ils
ont donné à leur université un A+, soit
une note de plus de 4,6 sur 5, dans le cadre du récent
sondage "University Report Card 2004". L'enquête
a été menée au moyen d'Internet par le quotidien
torontois Globe & Mail et une firme de recherche-marketing
auprès d'environ 28 000 étudiants universitaires
répartis à travers le Canada. Les résultats
ont été publiés récemment dans le
Globe & Mail. "Si les étudiants peuvent
se dire autant en sécurité, c'est parce qu'ils
ont été beaucoup approchés, explique Lise
Rodrigue-Fafard, conseillère en prévention au Service
de sécurité et de prévention (SSP). On nous
voit souvent. Les gens connaissent et reconnaissent les patrouilleurs
communautaires et un sentiment de confiance s'est développé.
Et grâce à nos campagnes de prévention et
d'information, on nous voit à différents endroits
du campus tout au long de l'année. L'ensemble de nos activités
ont comme résultat d'augmenter le sentiment de sécurité."
Un contact direct
Bon an mal an, le personnel du SSP met sur pied une trentaine
de campagnes de prévention et d'information. Ces activités
permettent un contact direct avec les étudiants et les
différentes catégories de personnel. En 2003, plus
de 14 000 personnes ont ainsi été rencontrées.
"Nous avons établi un beau partenariat avec les conseillers
des résidences étudiantes, ajoute Lise Rodrigue-Fafard.
Une fois par mois, nos patrouilleurs les rencontrent. Ils discutent
ensemble de solutions à la criminalité dans leur
pavillon." En 2003, le personnel du SSP a vérifié
plus de 19 000 autos et près de 6 500 bicyclettes dans
le cadre d'opérations préventives. La prévention
prend aussi la forme de courriels que Lise Rodrigue-Fafard envoie
régulièrement aux membres de la communauté
universitaire. Selon elle, les multiples sondages menés
depuis 1994 auprès de la communauté universitaire
ont fortement contribué à l'augmentation du sentiment
de sécurité sur le campus. Au niveau des couloirs
souterrains, les recommandations du SSP faites à partir
des sondages ont permis, entre autres, l'installation de caméras
de surveillance électroniques et de plans d'orientation.
En 2003-2004, le central téléphonique du Service
a reçu plus de 100 000 appels. Devant sa console surmontée
d'une série de moniteurs, le répartiteur ou la
répartitrice joue le rôle de pivot entre les ressources
du Service, et au besoin les ressources externes comme les ambulanciers,
policiers et pompiers, et le campus. Les interventions de première
ligne se font toutes en moins de cinq minutes. L'ensemble du
réseau téléphonique de la cité universitaire,
ainsi que tous les avertisseurs de fumée, sont reliés
au central. En 2003-2004, les patrouilleurs, qu'ils soient à
pied, en vélo, en auto ou en voiturette électrique,
ont rempli quelque 1 300 rapports d'événements.
La majorité des délits rapportés sont des
vols de moins de 5 000 $, des méfaits ou dommages inférieurs
à 5 000 $, et des introductions par effraction.
En ce qui concerne le sondage du Globe & Mail, l'Université
Laval a également très bien fait au niveau des
aspects suivants: possibilités d'avoir du plaisir hors
campus (A+), nombre de places disponibles dans les cours obligatoires
(A), simplicité du processus d'inscription (A), équipements
sportifs et récréatifs (A), pubs et bars (A), réseau
d'accès à Internet et à la messagerie électronique
(A), liberté d'expression (A), diversité culturelle
et ouverture sur le monde (A).
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