![]() Campus expressMartin Courval élu président du SCCCULLes membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l'Université Laval (SCCCUL) ont élu leur nouveau président, Martin Courval, lors d'une assemblée générale spéciale qui a eu lieu le vendredi 24 septembre sous la présidence du président de la Fédération nationale des enseignants et enseignantes du Québec (FNEEQ), Ronald Cameron. Martin Courval occupait le poste de vice-président aux relations intersyndicales et de président par intérim depuis la démission de Danielle Chabot, le 20 août dernier. Il n'en est pas à ses premières armes dans le milieu communautaire et la vie syndicale puisqu'il a été membre fondateur et président du Syndicat du Carrefour Jeunesse-Emploi de la Capitale nationale, secrétaire général de la Fédération des professionnels de la CSN et représentant des jeunes au Conseil central de Québec-Chaudières-Appalaches avant de devenir représentant de son unité et membre du Conseil syndical du SCCCUL. Martin Courval est chargé de cours au Département de relations industrielles de la Faculté des sciences sociales où il enseigne les cours Syndicalisme, Pratiques syndicales et Mondialisation. Post-colonialisme à l'île de la RéunionLaurence Pourchez, anthropologue au CNRS et maître de
conférences IUFM de Saint-Denis à l'Île de
la Réunion, viendra donner la conférence "Représentations
de soi et de l'autre dans le contexte post-colonial réunionnais"
aujourd'hui 7 octobre, de 11 h 30 à 13 h, au local 5172
du pavillon Charles-De Koninck. À l'île de la Réunion,
il est d'usage d'entendre dire que tout ce qui vient de la métropole
est meilleur. Le temps des colonies est pourtant depuis longtemps
achevé. Cet attrait pour la métropole et la survalorisation
qui en découle se retrouve tant dans le domaine culturel
(honte de soi, de sa propre culture, négation de la culture
réunionnaise à tous les niveaux de l'institution),
que linguistique (dévalorisation de la langue créole
par rapport au français). Il est aussi à l'origine
de diverses dynamiques d'acceptation ou de rejet dans la population
réunionnaise vis-à-vis des métropolitains
ou de divers groupes présents dans l'île. Depuis
une vingtaine d'années, la Réunion est devenue
la terre promise pour de nombreux Mahorais (donc Français
car Mayotte possède le statut de collectivité territoriale
et demande le statut de département d'outre-mer) et Comoriens.
Mais la déception est souvent à la mesure des espérances:
dès leur arrivée dans l'île, les nouveaux
arrivants sont stigmatisés et les comportements à
leur égard sont équivalents à ceux jadis
présents de la part des coloniaux à l'encontre
des Réunionnais eux-mêmes. La conférence
sera suivie de la projection du film Pandialé: revivre
l'épopée des dieux, long métrage tourné
à l'ïle de la Réunion et réalisé
par Laurence Pourchez. Vers une politique linguistique institutionnelleD'ici le 22 octobre, les membres de la communauté universitaire sont invités à émettre des commentaires sur un projet de politique linguistique institutionnelle. Ce projet a été élaboré par la Commission des études à la demande de la Direction de l'Université Laval. La première partie porte sur les fondements, l'enseignement et la recherche, les communications officielles, la langue de travail et les responsabilités de l'Université. La seconde partie comprend les mesures d'évaluation de la qualité du français et les moyens d'évaluation de la connaissance du français. Le document sera soumis au Conseil universitaire, pour avis, le 2 novembre, et au Conseil d'administration, pour adoption, le 23 novembre. On peut consulter le texte du projet en format PDF à l'adresse suivante: www.ulaval.ca/Al/officiels.html. Les commentaires doivent être adressés à Luce Fleury, au Bureau du secrétaire général, 2183, pavillon Jean-Charles-Bonenfant, Université Laval, Québec (Québec) G1K 7P4, tél.: 656-2131, poste 6362, ou Luce.Fleury@sg.ulaval.ca. L'exclusion des enfants de la rue au Brésil"Les rues de Salvador de Bahia et ses enfants: un enjeu d'exclusion au Brésil" sera la conférence d'Antonio Nery, professeur à l'Université de Bahia au Brésil et professeur invité du Département d'anthropologie, le jeudi 21 octobre de 11 h 30 à 13 h au local 5172 du pavillon Charles-De Koninck. Beaucoup d'enfants vivent de la rue au Brésil. Méconnus, ils sont souvent vus comme des dangers dans les villes et sont une honte pour tous. L'approche d'Antonio Nery auprès de ces garçons et filles durant plusieurs années, surtout dans le cadre de la prévention de la contamination par le VIH et la prise de drogues, lui a permis de comprendre les enjeux entre l'exclusion qu'ils subissent et la vie qu'ils mènent. Pour bien comprendre les enjeux en question, le conférencier décrira brièvement les conditions socio-économiques et culturelles de l'État de Bahia et les particularités de Salvador de Bahia, ville de deux millions et demi d'habitants dans le Nord-Est du Brésil ainsi que la place accordée à ces enfants. Trois aspects fondamentaux seront traités: a) la famille et sa constitution: la place du père, de la mère et de la fratrie; b) la maison en tant que "bon lieu", idéalisé ou déclaré, comme "la place" des enfants et ainsi de même pour l'école; c) la rue et ses significations vue comme l'envers de la maison et lieu de l'interdit des "mauvaises choses". Antonio Nery décrira comment les enfants s'y prennent et s'approprient l'espace public en le transformant en lieu de vie. Commentateurs: Guy Mercier, géographe à l'Université et Teresa Sheriff, anthropologue à l'Institut des jeunes en difficulté. Pandialé: revivre l'épopée des dieuxIl y aura projection du film Pandialé: revivre l'épopée des dieux (sélectionné pour le festival du film d'Afrique et des îles) de l'anthropologue Laurence Pourchez, aujourd'hui même, de 13 h à 14 h, au local 5172 du pavillon Charles-De Koninck. La cérémonie dite de la "marche dans le feu" est essentiellement connue pour son ultime phase, celle qui voit les fidèles marcher pieds nus dans des braises incandescentes. Ce film ethnographique a pour objectif de resituer ce fragment de cérémonie dans son contexte, de montrer en quoi le cycle de la marche dans le feu permet la transmission de valeurs et de traditions propres à l'hindouisme. En effet, l'intégralité du cycle cérémoniel s'étale sur 19 jours et fait revivre aux pénitents différents épisodes de la mythologie hindoue. Les dix-huit jours précédant la marche dans le feu sont l'occasion de jeux scéniques interprétés par les pénitents. L'intensité dramatique de la marche du dernier jour s'oppose alors à la convivialité de ces représentations. Chaque spectacle est, pour les fidèles, à la fois un temps de plaisir, dédié à la religion, ainsi que l'occasion pour les adultes comme pour les enfants de consolider leur apprentissage des textes sacrés. Sorcellerie et mythes aux 15, 16 et 17e sièclesLe vendredi 15 octobre à 14 heures, au local 3244 du pavillon Charles-De Koninck, Patrick Dandrey, professeur à l'Université de Paris-Sorbonne, prononcera une conférence intitulée "La sorcière, le loup-garou, le diable et la mélancolie: les fantasmes de l'au-delà sous les feux de la raison entre la Renaissance et le Siècle des lumières". En remontant aux fondements théologiques de la chasse aux sorcières et de l'exorcisme des possédés aux 15e et 16e siècles, Patrick Dandrey propose de suivre, par l'exemple comparé du sorcier et du lycanthrope, la difficile entreprise de rationalisation des croyances et des superstitions démoniaques que, tout au cours du 17e siècle, tentent des esprits avancés, libertins hardis ou religieux éclairés qui appuient leur élucidation sur l'interprétation médicale du fantasme comme délire imputable aux vapeurs noires de la "mélancolie". La différence d'appréciation entre la sorcellerie, qui est bientôt réputée pour pure folie, et la lycanthropie, qui demeure pour une grande part sous juridiction diabolique, illustre la manière originale, nuancée, tâtonnante, dont a fonctionné cette entreprise d'élucidation critique, tiraillée entre l'intégrisme impérieux des inquisiteurs, le savoir douteux des médecins et la résistance des idées reçues. Cette conférence est coorganisée par le cercle interuniversitaire d'étude sur la République des lettres (CIERL) et le Centre interuniversitaire d'études sur les lettres, les arts et les traditions (CELAT) et se tient dans le cadre de la présentation du livre de Patrick Dandrey, Les Tréteaux de Saturne. Scènes de la mélancolie à l'époque baroque, ouvrage couronné par l'Institut de France. Les débuts de la féminisation de la langueToute la communauté universitaire est invitée à la conférence "Prise en charge de la langue par les femmes: premiers essais de féminisation dans les années 1890" de Gabrielle Saint-Yves qui se tiendra le 12 octobre, à 12 h, au local 1475 du pavillon Charles-De Koninck. La féminisation institutionnelle du langage a pris son essor au Québec il y a de cela plus de vingt-cinq ans. Cette activité de féminisation linguistique s'est inscrite dans un contexte social qui l'a favorisée et qui explique l'effervescence qui l'a caractérisée. Chercheuse postdoctorale au Centre interdisciplinaire de recherche sur les activités langagières (CIRAL), la conférencière fera un retour dans le temps pour montrer que, plus de quatre-vingt-cinq ans avant le début de la féminisation institutionnelle, une revue féminine intitulée Le Coin du feu a eu l'audace de créer de nouvelles formes féminines dans ses articles. La dimension proprement linguistique de cette prise de conscience féministe fera l'objet de ce midi-recherche qui s'insère dans le contexte du Mois de l'histoire des femmes. Conférence organisée par la Chaire d'étude Claire-Bonenfant sur la condition des femmes et le Groupe de recherche multidisciplinaire féministe (GREMF) de l'Université Laval. Visite de la lieutenant-gouverneur du QuébecL'équipe de pastorale catholique du Bureau d'animation religieuse reçoit l'honorable Lise Thibault, lieutenant-gouverneur du Québec. Cette dernière viendra donner une allocation qui sera suivie d'une période d'échanges avec les étudiants le mercredi 13 octobre, à 11 h 30, à l'Agora du pavillon Alphonse-Desjardins. L'honorable Lise Thibault a manifesté un grand intérêt pour la jeunesse étudiante de l'Université et désire la rencontrer. Laval en spectacle recruteLaval en spectacle prépare déjà sa deuxième
édition qui se tiendra en mai prochain au Théâtre
de la cité universitaire. Tous les employés de
l'Université sont invités à préparer,
seuls ou en groupe, une prestation en chant, musique, danse,
théâtre, magie, poésie, jonglerie, etc. Toutes
les idées originales seront les bienvenues et il n'est
pas nécessaire d'avoir de l'expérience. Les groupes
devront présenter un aperçu de leur numéro
lors des auditions qui se dérouleront le samedi 6 novembre
prochain. Les bandes sonores et cassettes vidéo sont acceptées.
Le Comité organisateur est aussi à la recherche
de gens qui désirent présenter leurs peintures,
sculptures ou autres dans le cadre du volet "Exposition"
de Laval en spectacle. Renseignements: LavalEnSpectacle@ulaval.ca.
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