Pourquoi vous peinturer dans le coin?
Le Centre d'orientation et de consultation
psychologique présente l'exposé: "La procrastination:
comment ne pas remettre à plus tard", les 5 et 6
octobre, à 11 h 30, au local 3B du pavillon Charles-De
Koninck
Le scénario est fréquent: un étudiant
universitaire qui remet un travail à plus tard, quitte
à perdre des points, qui se retrouve la veille d'un examen,
à 2 h 45 du matin, en train d'étudier parce qu'il
n'avait pas encore commencé à le faire, et qui
se crée des situations périlleuses pouvant entraîner,
pour beaucoup, l'abandon de cours... et des échecs. Beaucoup
de gens aux prises avec ce genre de problème vivent un
cycle qui se répète toujours. Dans le fond, la
procrastination, c'est un phénomène d'évitement.
Et pourtant le salut est loin d'être dans la fuite.
La plupart des étudiants procrastinateurs ont bien réussi
à l'école sans avoir à mettre trop d'efforts.
Les premiers symptômes ayant sans doute commencé
à se manifester au cégep, ils se sentent dépourvus
une fois rentrés à l'université, car ce
n'est pas normal pour eux d'investir les efforts requis. Ils
s'interrogent alors sur ce qui cloche, et se demandent s'ils
ont perdu leurs talents. Parmi les gens qui ont peur de l'échec,
on compte aussi nombre de perfectionnistes devenus des procrastinateurs
qui se fixent des objectifs irréalistes, beaucoup trop
élevés. En fait, au sein de notre société
obsédée par la performance, et qui a délaissé
un peu la discipline pour ne pas brimer les gens, encore trop
d'étudiants s'imaginent pouvoir atteindre le succès
sans s'imposer de sacrifices.
Temps et psychologie
Le temps fuit, il fuit très vite pour les procrastinateurs.
La recette miracle n'existe pas et on doit livrer bataille sur
deux fronts à la fois: la gestion du temps (établir
des priorités, des objectifs réalistes, apprendre
à planifier) et les facteurs psychologiques (perfectionnisme,
peur de l'échec, des contraintes, du contrôle, etc.).
Et souvent, derrière, apparaît un problème
de confiance en soi. La procrastination, c'est souvent le symptôme
d'un malaise, de quelque chose de plus important. Le cadre de
"thérapie" privilégié? D'abord
les entrevues individuelles, puis, pour ceux et celles qui le
désirent, le traitement en groupe, au début de
chaque trimestre, au sein duquel les étudiants s'appuient,
se donnent des trucs... et s'aperçoivent qu'ils ne sont
pas seuls à vivre ce problème. Le Centre d'orientation
et de consultation psychologique présente l'exposé:
"La procrastination: comment ne pas remettre à plus
tard", les 5 et 6 octobre, à 11 h 30, au local 3B
du pavillon Charles-De Koninck.
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