
Le courrier
Mention d'honneur pour deux enseignants de la Faculté
des sciences de l'éducation
L'Université récompense annuellement quelques
étudiants qui se sont distingués en inscrivant
leur nom au Tableau d'honneur. La plupart du temps, ce sont les
professeurs qui désignent les étudiants méritants.
Étant donné que l'opération inverse n'existe
pas, permettez-moi de rendre la pareille à deux d'entre
eux par le biais de ce témoignage.
Au cours de la session hiver 2004, j'ai suivi les cours Évaluation
institutionnelle donné par Denis Savard et
Gestion des ressources humaines en éducation dispensé
par Lucie Héon. Sachant que la mission de l'école
québécoise est d'instruire, de socialiser et de
qualifier, la grande qualité de ces deux pédagogues
apparaît indéniable. Par leur expertise impressionnante,
par les nombreuses visites qu'ils ont organisées, par
les conférenciers intéressants qu'ils ont invités,
par la signifiance des travaux qu'ils ont exigés, par
l'insertion des nouvelles technologies de l'information et de
la communication dans leur enseignement, ils ont su développer,
avec brio, nos compétences professionnelles. À
l,intérieur de ces deux cours, je me sentais réellement
comme une apprenante active qui construisait son savoir en fonction
de ses besoins et de ses intérêts. Sans vouloir
discréditer mes professeurs antérieurs, je dirais
que cette session-ci, j'ai la conviction d'avoir payé
des frais de scolarité qui se sont avérés
extrêmement rentables. Chapeau pour la qualité de
la formation et la reddition de compte au Département
des fondements et des pratiques en éducation, monsieur
le recteur!
Certains prétendront peut-être que je suis une "licheuse",
une "téteuse de profs", une "tronche".
Étant moi-même enseignante, je répondrai
à ceux-là que les professeurs sont trop souvent
dépeints négativement dans l'opinion publique.
Lorsque nous, étudiants, avons une plainte à formuler
à l'égard de l'un de nos professeurs, nous ne lésinons
pas sur les mots. Pourtant, lorsque ceux-ci s'acquittent de leur
tâche de façon aussi magistrale que monsieur Savard
et madame Héon, les commentaires positifs ne pleuvent
pas. Si, par cette marque de reconnaissance, j'apporte ma contribution,
aussi minime soit-elle, à la valorisation de la profession
enseignante, j'estime que l'insolence de quelques frustrés
n'en vaut pas la peine. Encore une fois, je tiens à réitérer
mes compliments à l'égard de Denis Savard et Lucie
Héon, qui m'ont permis d'apprendre dans un contexte hautement
propice au transfert, mais surtout qui m'ont permis d'apprendre
à apprendre!
GENEVIÈVE TALBOT
Étudiante à la maîtrise en administration
et en évaluation en éducation, enseignante à
l'éducation des adultes
|