Campagne "De toutes Les révolutions"
Des administrateurs engagés
Les administrateurs qui siègent au sein des différents
conseils de l'Université Laval, qu'ils y soient employés
ou non, font partie intégrante de la communauté
universitaire. Souvent issus du monde des affaires, ils sont
bien placés pour comprendre les besoins de l'établissement
et le prouvent en donnant si généreusement de leur
temps, mais aussi en s'engageant financièrement.
Jean Brassard, vice-président du conseil de CGI et membre
du conseil d'administration de la Fondation de l'Université
Laval, dit partager les mêmes objectifs que l'ensemble
des membres de la communauté universitaire, soit obtenir
les fonds nécessaires à la réalisation des
projets de l'Université. "Ensemble nous devons donner
l'exemple à tous les donateurs, affirme-t-il. Si nous
contribuons aux collectes de fonds, c'est que nous y croyons
et que nous savons que tous les dons seront utilisés judicieusement."
"Les universités doivent compter de plus en plus
sur les dons pour poursuivre leur développement, ajoute-t-il.
Or, l'Université Laval doit garantir aux donateurs que
leur argent sera géré de la meilleure façon
et utilisé pour des projets qui correspondent à
leurs attentes. Ma présence au conseil d'administration
de la Fondation permet de travailler à l'atteinte de cet
objectif."
Lorsqu'on lui demande quelle cause lui tient spécialement
à cur, Jean Brassard n'hésite pas à parler
de la Faculté des sciences de l'administration et du programme
de la mobilité étudiante. "Les étudiants,
particulièrement en sciences de l'administration et en
génie, doivent être sensibilisés à
la mondialisation des marchés. Il faut qu'ils soient en
contact avec d'autres cultures, d'autres économies, d'autres
réalités sociales, d'autres environnements gouvernementaux
et d'autres langues."
Lui-même diplômé de l'Université Laval,
Jean Brassard soutient en outre que tous les diplômés
devraient faire des dons, à la mesure de leur capacité
financière, bien sûr. "Il faut développer
ce sentiment d'appartenance, estime-t-il. Les entreprises et
les gouvernements doivent aider l'Université, mais les
individus aussi. J'ai beaucoup reçu au cours de mes études
et de ma carrière, il est donc important pour moi d'en
retourner une petite partie à mon alma mater."
Bien avant le lancement de la campagne "De toutes les révolutions",
les membres du conseil d'administration de la Fondation avaient
déjà pris leurs engagements. Maintenant, ils doivent
veiller à ce que les autres administrateurs de l'Université
soient sollicités, leur rappelant à quel point
la participation à l'interne est importante.
SARAH BERNARD
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