 
Sprint de négociations
Un Protocole de conciliation en exploratoire
encadre maintenant les discussions entre la direction de l'Université
et le Syndicat des chargés de cours
Un élément nouveau est apparu la semaine dernière
dans le dossier de la grève des chargés de cours
de l'Université Laval. Dans le but de faciliter l'avancement
des négociations, la conciliatrice du ministère
du Travail a proposé aux deux parties de signer un Protocole
de conciliation en exploratoire. La proposition a été
acceptée par les deux équipes de négociation.
"Ce Protocole, explique Lise Darveau-Fournier, vice-rectrice
aux ressources humaines, est toujours en vigueur en ce mercredi
10 mars. Il contient une clause dans laquelle chaque partie s'engage
à "ne divulguer en aucune circonstance la teneur
des rencontres exploratoires". Seul un comité de
stratégie restreint peut être consulté, avec
engagement à respecter les règles de confidentialité
définies dans le Protocole." Selon elle, l'acceptation
de cette entente indique la volonté tant de la direction
de l'Université Laval que du Syndicat des chargées
et chargés de cours (SCCCUL) de négocier de façon
très intensive afin d'en arriver le plus rapidement possible
à un dénouement, et que celui-ci soit le plus satisfaisant
possible pour chacune des parties. "Les discussions, précise
Lise Darveau-Fournier, se sont poursuivies pendant trois jours
la semaine dernière, durant toute la dernière fin
de semaine, ainsi que lundi, mardi et mercredi de cette semaine.
À moins d'un règlement, il est prévu qu'elles
se poursuivent le reste de la semaine."
Info-grève
Pour connaître les derniers développements dans
ce dossier, les étudiantes et les étudiants sont
invités à consulter régulièrement
la section Info-grève sur la page d'accueil du site Alérion
à l'adresse www.ulaval.ca. Cette section contient, entre
autres, une série de questions (avec réponses)
les plus fréquemment posées sur la grève
en cours.
Rappelons que la convention collective du SCCCUL est échue
depuis mai 2003. Le 20 janvier, le gouvernement du Québec
nommait, à la demande du Syndicat et avec l'accord de
l'Université, une conciliatrice du ministère du
Travail dans ce dossier. Le 23 février, le SCCCUL déclenchait
une grève générale illimitée. Entre
600 et 700 chargés de cours présentement actifs
dispensent environ 30 % des cours de premier cycle offerts aux
sessions d'automne 2003 et d'hiver 2004.
YVON LAROSE
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