274 M $ en fonds de recherche
Les subventions et contrats obtenus font un bond de 35 %
En 2002-2003, les fonds obtenus par les chercheurs de l'Université
Laval ont connu une hausse spectaculaire de 35 %, pour atteindre
le nouveau sommet de 274 M$. Cette somme dépasse de 70
millions le montant record enregistré l'année dernière.
Les chercheurs ont décroché 254 M$ en fonds externes,
9 M$ en fonds internes, 8 M$ en contribution en nature des entreprises
et 2 M$ en contrats pour la coopération internationale.
Voilà, en bref, les faits saillants du rapport annuel
du Vice-rectorat à la recherche, présenté
au Conseil d'administration du 11 février par le vice-recteur
Raymond Leblanc.
Au total, le nombre de chercheurs subventionnés, toutes
sources confondues, atteint maintenant 1 214, soit 22 de plus
que l'an dernier. Chaque chercheur subventionné a engrangé
218 300 $ en moyenne, une nette augmentation par rapport à
la somme de 165 300 $ enregistrée l'année dernière.
Cette somme atteint 283 000 $ dans le secteur des sciences de
la santé, 261 000 $ dans le secteur des sciences naturelles
et du génie et 79 000$ en sciences humaines.
Le gouvernement fédéral demeure le principal bailleur
de fonds avec 111 millions, en hausse de 33 millions par rapport
à l'an dernier. Le gros de cette augmentation est attribuable
à la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) dont
la contribution est passée de 16 M$ à 47 M$. La
FCI vient d'ailleurs au premier rang sur la liste des bailleurs
de fonds pour la recherche à l'Université Laval
en 2002-2003. Les fonds en provenance du gouvernement du Québec
ont atteint 76 M$ (hausse de 20 M$), ceux des compagnies et sociétés,
46 M$ (hausse de 5 M$), ceux des associations et fondation, 25
M$ (hausse de 9 M$), alors que ceux provenant d'autres sources
sont demeurés stables à 6 M$.
Sixième au pays
L'analyse comparative des fonds de recherche obtenus par
les différentes facultés révèle que
le secteur des sciences de la santé a raflé 49
% des fonds externes de recherche, suivi du secteur des sciences
naturelles et du génie avec 40 %, et du secteur des sciences
humaines avec 11 %. Le secteur sciences naturelles et génie
a connu une année faste avec une hausse de 53 %. L'augmentation
atteint 27 % en sciences de la santé et 12 % en sciences
humaines.
Les plus récentes statistiques disponibles (2001-2002)
sur les fonds de recherche obtenus par les universités
canadiennes placent l'Université Laval au cinquième
rang au Conseil de recherche en sciences humaines, au septième
rang au Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie
et au huitième rang aux Instituts de recherche en santé
du Canada. Au cumulatif des fonds provenant de ces trois sources,
Laval vient au sixième rang du Top Ten canadien.
Au Québec, l'Université maintient sa troisième
position, derrière l'Université de Montréal
et l'Université McGill.
JEAN HAMANN
|