Sports
De bonnes années en vue
Retour en force de l'athlétisme à l'Université
Laval
En quinzième position l'an dernier, l'équipe masculine
du Rouge et Or se retrouve présentement au quatrième
rang au classement canadien universitaire et l'équipe
féminine est en pleine montée. C'est avec beaucoup
de fierté que les entraîneurs et les étudiants-athlètes
du Rouge et Or voient leur équipe parmi les meilleurs
au pays et, selon eux, ce n'est qu'un début. "Notre
volet masculin est très fort et on attend des athlètes
tout aussi performantes du côté féminin au
cours des prochaines années", affirme l'entraîneur-chef
du Rouge et Or, Vincent Paquet. Celui qui en est à sa
première saison à la barre du Club d'athlétisme
de l'Université Laval compte en effet des jeunes femmes
figurant parmi l'élite canadienne au sein du club civil
Rouge et Or et celles-ci devraient devenir étudiantes
à l'Université Laval au cours des prochaines années.
On pense entre autres aux sprinteuses Geneviève Thibault,
Laurélie Harvey, Catherine Nadeau et Pascale Delisle (qui
excelle également dans les sauts), ainsi qu'à la
coureuse de demi-fond Catherine Couture.
Club de développement
Paquet estime que les succès présents et futurs
du club sont le résultat d'une nouvelle structure établie
il y a quelques années. "Nous avons décidé
de mettre en place un club de développement où
l'on initie les étudiants de tous âges à
l'athlétisme afin de les intégrer au Rouge et Or.
On s'était rendu compte que certaines personnes n'osaient
pas venir nous rencontrer ou encore abandonnaient le programme
rapidement parce qu'elles ne se croyaient pas assez bonnes pour
faire partie de l'élite. À l'intérieur de
notre structure de développement, les individus ayant
le potentiel nécessaire et qui n'ont jamais fait d'athlétisme,
ou qui n'ont pas pratiqué le sport depuis longtemps, peuvent
s'initier à la discipline et progresser avec d'autres
athlètes de même calibre. Les meilleurs éléments
sont ensuite pris en charge pour un entraînement plus spécifique
pour former l'élite", explique Paquet en soulignant
que le tout se fait en harmonie avec un bon esprit d'équipe.
L'entraîneur-chef s'occupe plus spécifiquement de
l'élite en demi-fond et est secondé par Fabrice
Akué pour l'élite du sprint et des haies, Louis
Brault pour le saut en hauteur, Patrick Noah pour la longueur,
Jean Labrie pour le saut à la perche, Jean Pourret pour
les lancers et Christin Azarian pour le club de développement.
Championnat canadien en vue
Du 11 au 13 mars, au Championnat canadien universitaire qui
se tiendra à Windsor (Ontario), le Rouge et Or présentera
sans doute la plus importante délégation masculine
de son histoire. Daniel Blouin (intervention sportive 1
500 mètres et 3 000 mètres), David Gill (enseignement
de l'anglais - 600 et 1 000 mètres) et Patrick Noah (communication
publique - saut en longueur et triple saut) sont déjà
assurés de faire partie du contingent puisqu'ils ont réussi
le standard de Sport interuniversitaire canadien dans leur(s)
discipline(s) respective(s). Ils pourraient être rejoints
par Hugo Marcotte (génie chimique) et Pablo Trépanier
(intégration psychologique) en saut en hauteur, ainsi
que par Laurent Lavigne-Massé (génie mécanique)
au 60 mètres haies car ceux-ci détiennent jusqu'à
maintenant l'une des douze meilleures performances au pays dans
leur spécialité, une autre façon de participer
au Championnat national. Chez les filles, Vanessa Lussier-Duquette
(intervention sportive) au 1 500 mètres risque d'être
la seule représentante de l'Université Laval.
Avant de prendre la route de Windsor, le Rouge et Or sera l'hôte
du Championnat provincial qui aura lieu au stade couvert du PEPS
les 27 et 28 février. Pour plusieurs athlètes,
il s'agira de la chance ultime de participer au Championnat national
puisque les champions provinciaux dans chacune des disciplines
obtiendront un laissez-passer pour la compétition en Ontario.
Les objectifs de l'entraîneur-chef du Rouge et Or demeurent
le titre de champions et une sixième place au Championnat
canadien pour les hommes et une deuxième place au Québec
chez les femmes. "Notre manque de profondeur pourrait toutefois
jouer contre nous", indique Vincent Paquet. Nous avons des
athlètes figurant parmi les meilleurs au Canada, mais
nous avons toujours moins de concurrents inscrits que la plupart
de nos plus sérieux rivaux. Par exemple, si dans une épreuve
nous avons un athlète qui remporte l'or et qu'un autre
club obtient une troisième et une quatrième place,
nous avons tous deux le même nombre de points pour cette
épreuve malgré notre victoire", explique-t-il.
Ce manque de profondeur n'a toutefois pas trop paru lors de la
présentation de l'Invitation Rouge et Or le 31 janvier
dernier au stade couvert du PEPS alors que l'Université
Laval remportait la compétition chez les hommes et terminait
deuxième chez les femmes.
PAUL LANGLOIS
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