
Plan d'action en santé psychologique
Le projet sera présenté avant la fin de février à la direction de l'Université
Le Comité sur la santé psychologique du personnel
(CSPP) présentera, d'ici la fin février, un projet
de plan d'action à la direction de l'Université.
Ce document s'inspirera des rapports finaux de deux projets-pilotes
d'intervention spécifique en santé psychologique
au travail menés l'automne dernier. Le premier projet-pilote
s'adressait au personnel de bureau en général,
le second portait sur le personnel du Bureau du registraire.
Dans les deux cas, les projets-pilotes ont permis d'identifier
les facteurs de risque à la santé psychologique
au travail, ainsi que des correctifs pour améliorer la
situation. Chacun des rapports contient environ 250 pistes de
solution. "Nous pensons qu'entre 10 et 20 pistes d'action
pour le personnel de bureau et autant pour le Bureau du registraire
seront envisagées pour établir un plan d'action,
indique Lise Darveau-Fournier, vice-rectrice aux ressources humaines.
Nous voulons que les moyens retenus donnent des résultats
palpables, que cela fasse une différence." Selon
elle, certains résultats ressortent déjà.
"Des participantes ont souligné aux membres du CSPP
combien elles appréciaient d'avoir été écoutées,
explique-t-elle. Elles ont ressenti un intérêt réel
de la direction de l'Université à leur égard."
Une politique institutionnelle
Dans un courriel envoyé le 19 janvier au personnel
de l'Université, la vice-rectrice aux ressources humaines
annonçait la mise en ligne de la "Politique relative
à la protection et à l'amélioration de la
santé psychologique au travail" (www.vrrh.ulaval.ca/politic/politiquesantepsycho.pdf).
Ce document, dont la version papier sera incessamment envoyée
aux membres du personnel, a été adopté par
le Conseil d'administration de l'Université au mois de
novembre. Il est le fruit d'un travail assidu du CSPP. Créé
en 2002, le Comité est formé de quatre représentants
patronaux et syndicaux et de trois experts du domaine. Selon
Lise Darveau-Fournier, la Politique envoie un signal clair à
l'effet que la direction de l'Université accorde beaucoup
d'importance au dossier. "Il faut être conscient,
ajoute-t-elle, que les importantes restrictions budgétaires
des dernières années ont fait en sorte que la quantité
de travail a augmenté, ainsi que la complexité
du travail comme dans les autres sphères de la société.
Cela fait en sorte que les personnes sont soumises à beaucoup
de pression et d'exigences. Il est donc encore plus important
de passer à l'action."
L'automne dernier, une quarantaine de gestionnaires de la Cité
universitaire (doyens, directeurs de département, directeurs
de service, professionnels en situation de gestion, etc.) se
sont réunis pour définir leurs besoins en formation
en ce qui concerne la santé psychologique au travail.
Une fois l'analyse des résultats terminée, un programme
de formation sera offert à l'ensemble des gestionnaires
du campus. "On sait que pour améliorer les conditions
de travail des employés, les gestionnaires ont un rôle
majeur à jouer à différents niveaux, précise
la vice-rectrice. Ils doivent pouvoir bien comprendre la situation
des employés et pouvoir intervenir de façon appropriée
le cas échéant."
YVON LAROSE
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