
Vivre une expérience religieuse à l'étranger
Le Carrefour missionnaire vise à rejoindre des gens
en quête de sens
La Pastorale catholique de l'Université Laval, en collaboration
avec divers organismes et communautés missionnaires, tiendra,
le 4 février prochain sur le campus, la huitième
édition du Carrefour missionnaire. L'événement
se déroulera de 10 h à 16 h 30 à l'agora
du pavillon Alphonse-Desjardins ainsi qu'à la cafétéria
du pavillon Charles-De Koninck. Treize stands d'information occuperont
l'agora et cinq seront installés à la cafétéria.
Parmi les communautés religieuses représentées,
mentionnons les missionnaires oblats de Marie-Immaculée
et les surs franciscaines missionnaires de Marie. Les oblats
et les franciscaines sont présents chacun dans plus de
70 pays. L'an dernier, le Carrefour avait attiré quelque
700 personnes et environ la moitié d'entre elles étaient
reparties avec une brochure. «Le Carrefour missionnaire
s'adresse aux laïcs et les communautés permettent
de vivre une expérience religieuse à l'étranger,
indique Christian Busset, membre du comité organisateur
et étudiant au doctorat en théologie pratique.
On rejoint des gens en quête de sens qui vont dire: j'ai
pensé à la coopération internationale, mais
je veux vivre une dimension supplémentaire qui va donner
un sens à ce que je vais faire.»
Prise de contact
Le Carrefour s'adresse à ceux et à celles qui
ont le goût de l'aventure, qui aiment aller au bout de
leurs capacités et de leurs convictions, qui ont soif
de justice, d'entraide et de solidarité, qui sont fascinés
par la découverte d'autres cultures, et qui accordent
une place, dans leur vie, aux dimensions spirituelle et religieuse.
À ces personnes, les communautés ainsi que les
organismes missionnaires présents au Carrefour permettent
de mieux saisir ce qui caractérise une expérience
missionnaire. Ils offrent également des stages de quelques
mois ou de quelques années à l'étranger.
Les stages courts ont la cote auprès des étudiantes
et des étudiants. «Le Carrefour permet une première
prise de contact et la personne voit les possibilités
qui s'offrent à elle, explique Christian Busset. Ensuite,
il lui faudra être patiente. Les stages ne sont pas improvisés
et il peut se passer un ou deux ans avant qu'un projet se réalise.»
Selon Jean-Bernard Rousseau, agent de pastorale au Bureau d'animation
religieuse, le Carrefour peut contribuer à la réussite
des étudiants. «La réussite personnelle ne
se limite pas à un programme d'études, dit-il.
Ça déborde ça. Une expérience missionnaire
constitue une occasion d'enrichissement. Elle peut contribuer
au cheminement global d'étudiants et d'étudiantes
chez qui existe un besoin de spiritualité et d'ouverture
sur le monde.» Pour plus d'information: 656-2673.
YVON LAROSE
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