
Mode de désignation du recteur
Deux scénarios
Les membres de la communauté universitaire, les
diplômés et les partenaires ont trois semaines pour
se prononcer
Le Groupe de travail sur le mode de désignation du
recteur publie aujourd'hui son rapport d'étape dans le
Fil des événements. Le document propose
deux scénarios sur lesquels les membres de la communauté
universitaire, les diplômés et les partenaires associés
à l'Université sont invités à se
prononcer au cours des trois prochaines semaines. Dans le premier
cas, il est question d'élire le recteur par un collège
électoral réduit. Dans le second cas, il est question
de nommer le recteur par le Conseil d'administration. Les commentaires
et suggestions recueillis aideront le Groupe de travail à
préparer son rapport final, lequel doit être déposé
le mois prochain au Conseil d'administration de l'Université.
Élire ou nommer
Le premier scénario propose de ramener le collège
électoral, dont la taille actuelle est jugée excessive,
de 141 à 91 membres. Il porte également sur la
création d'un comité des candidatures, ce qui permettrait
entre autres d'éviter les candidatures loufoques. Enfin,
il consiste à ramener la durée de la "campagne
électorale", actuellement de plus d'un mois, à
dix jours ouvrables. Le second scénario propose lui aussi
de créer un comité des candidatures et de raccourcir
la durée de la campagne électorale. Dans ce scénario,
la procédure de nomination vise, entre autres, à
favoriser la candidature de personnes venant de l'extérieur
de l'Université. Elle se caractérise par une large
consultation et par une liste de candidats recommandés
par le comité des candidatures.
"Dans l'un ou l'autre scénario, la création
d'un comité des candidatures s'imposait, indique Vincent
Lemieux, professeur retraité du Département de
science politique et président du Groupe de travail. Laval
est actuellement la seule université au Québec,
sans doute au Canada, sans un tel comité." Selon
lui, le temps était venu d'améliorer le mode de
désignation du recteur, une procédure qui a subi
peu de modifications depuis 1972. Ainsi, le Groupe de travail
reprend la règle adoptée pour la dernière
élection du recteur, à l'automne 2002. Cette règle
stipule que les bulletins de vote blancs et les bulletins de
vote nuls ne comptent pas lors du dépouillement d'un scrutin.
"Cette règle assure d'avoir une majorité,
souligne Vincent Lemieux. S'il y avait eu une telle règle
à la première élection d'avril 2002 qui
opposait François Tavenas à Pierre Moreau, un recteur
aurait été élu."
Le Groupe de travail sur le mode de désignation du recteur
a été créé au mois d'août dernier.
Son mandat consiste notamment à examiner le mode de désignation
du recteur à la lumière des récentes expériences
de l'Université Laval et de celle des autres universités
de même stature. Le but de l'exercice consiste à
corriger les problèmes constatés pendant le déroulement
de la procédure d'élection du recteur, au printemps
2002. Les personnes intéressées à réagir
aux scénarios proposés ont jusqu'au 28 novembre
pour faire parvenir leurs commentaires ou suggestions par écrit
à l'attention de Luce Fleury, Bureau du secrétaire
général, 2183, pavillon Jean-Charles-Bonenfant,
Université Laval, Québec (Québec) G1K 7P4,
télécopieur: 656-7394, courriel: Luce.Fleury@sg.ulaval.ca.
YVON LAROSE
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