Exercice financier 2002-2003
Déficit inférieur aux prévisions
Une bonne partie des 27 points à l'ordre du jour de
la séance ordinaire du 24 septembre du Conseil d'administration
étaient de nature budgétaire. Le vice-recteur exécutif
et vice-recteur à l'administration et aux finances, Claude
Godbout, a d'abord présenté les états financiers
de l'Université au 31 mai 2003, lesquels ont par la suite
été adoptés par les membres du Conseil.
"Le fait saillant, a-t-il déclaré, est que
l'exercice 2002-2003, qui prévoyait un déficit
de 5,7 millions de dollars, s'est terminé par un déficit
net de 4,57 millions."
Selon le vice-recteur, cette situation s'explique notamment par
le fait que l'Université a bénéficié
pour une troisième année du réinvestissement
gouvernemental de 19 millions de dollars lié au contrat
de performance. La subvention du ministère de l'Éducation
du Québec, en augmentation de 32,4 millions de dollars,
s'élève à 284 millions. Une autre cause
de la baisse du déficit est la hausse de trois pour cent
de l'effectif étudiant. L'état sommaire des revenus
et dépenses de fonctionnement pour l'exercice 2002-2003
indique ainsi des revenus totaux de 392,6 millions de dollars
et des dépenses totales de 397,4 millions. Le budget 2003-2004
prévoit des revenus et dépenses de l'ordre de 404
millions de dollars.
PUL et Fondation
Le Conseil d'administration a également adopté
les états financiers, toujours pour l'exercice terminé
le 31 mai 2003, des Presses de l'Université Laval (PUL),
de la Fondation de l'Université Laval, et de Fiducie globale
de placement Université Laval - Fondation de l'Université
Laval.
Le vice-recteur exécutif a qualifié de "sains"
les résultats financiers des PUL, lesquels indiquent un
bénéfice net de 223,532 $. "Les Presses, a
souligné Claude Godbout, sont en surplus de budget depuis
quelques années." Il a ajouté que la Fondation
est la plus importante au Canada parmi les fondations universitaires
francophones. En 2002-2003, la Fondation a enregistré
des revenus de 15,4 millions et des dépenses de 11,8 millions
de dollars, pour un excédent de revenu de 3,5 millions.
Quant à l'actif net disponible, il s'élevait, à
la fin de l'exercice, à 83,9 millions de dollars sans
inclure les placements américains. Selon les relevés
de l'Association canadienne du personnel administratif universitaire,
la Fondation a enregistré un rendement négatif
de -2,1 % au cours de l'année 2002. "Mais sur quatre
ans, a indiqué le vice-recteur, il atteint +5,6 % par
an, ce qui en fait le meilleur rendement sur les 13 plus grandes
fondations universitaires au Canada."
La vice-rectrice aux ressources humaines, Lise Darveau-Fournier,
a pour sa part expliqué que le fonds commun de placement
des régimes de retraite de l'Université Laval se
classait, à la fin de 2002 et en termes d'actif, au troisième
rang parmi les universités canadiennes. "En 2002,
malgré une performance de -0,79 %, l'Université
Laval se situait au deuxième rang parmi les 15 plus grands
fonds de pension universitaires au Canada", a-t-elle ajouté.
YVON LAROSE
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