Pour une université ouverte
Le recteur Michel Pigeon présente les
priorités d'action de son équipe
"Bien sûr, notre situation financière n'est
pas idéale, mais l'Université Laval doit continuer
de se développer et l'ouverture sera la clé de
voûte de son développement." C'est sur cet
appel à l'ouverture que le recteur Michel Pigeon, a conclu
le discours de la rentrée qu'il a prononcé, mardi,
devant les membres du Conseil universitaire. Élu le 15
octobre 2002, le recteur Pigeon a profité du traditionnel
discours de la rentrée - le premier de son mandat - pour
annoncer la couleur que lui et son équipe entendent donner
à leurs actions.
Poussant plus loin sa pensée, le recteur a précisé
qu'une université "ouverte" est celle où
la formation est "imprégnée d'une vision multidisciplinaire
et en contact avec le milieu, accueillante tant pour les étudiantes
et les étudiants d'ici et d'ailleurs que pour la population
environnante qui souhaite mieux profiter de sa présence
et de son action. Elle est aussi plus sensible aux besoins exprimés
par la société, qu'il s'agisse de formation continue,
de partenariats avec divers groupes ou de valorisation de la
recherche. Elle est enfin capable de changer ses façons
de faire lorsque cela est nécessaire."
Dossiers chauds
Plusieurs dossiers devraient connaître des développements
significatifs au cours des prochains mois. D'abord, l'opération
de planification stratégique, qui vise à définir
les orientations de l'Université pour les prochaines années,
a atteint la ronde de la consultation élargie à
toute la communauté universitaire et à tous les
groupes intéressés. Le document final devrait être
présenté aux instances décisionnelles de
l'Université avant la fin de l'automne 2003, a précisé
le recteur. Des tables d'action stratégique seront ensuite
créées pour chacune des orientations retenues afin
de poursuivre la réflexion et de proposer de stratégies
d'action adaptées. "Il s'agit donc véritablement
d'un processus continu qui permettra à l'Université
de raffiner constamment sa planification stratégique et
de faire face aux changements", a-t-il fait valoir.
Dans les mois qui viennent, l'équipe Pigeon préparera
également son intervention devant la Commission parlementaire
sur le financement des universités qui devrait siéger
à l'hiver 2004. Par ailleurs, le Groupe de travail sur
le mode de désignation du recteur, qui examine la mécanique
utilisée pour choisir le recteur, siégera tout
l'automne afin de déposer ses recommandations en décembre.
Les consultations des prochaines semaines devraient donner lieu
à un vigoureux brassage d'idées entre les tenants
du mode électif actuel et ceux qui favorisent la nomination
d'un recteur sélectionné par un comité restreint.
Parmi les autres dossiers à surveiller, mentionnons le
dépôt de l'avis de la Commission des affaires étudiantes
sur le décrochage scolaire, qui servira à l'élaboration
d'un plan d'action pour la réussite et la persévérance
dans les études dans le courant de l'année 2003-2004.
Aussi au programme de la prochaine année, le décloisonnement
des programmes de formation, l'élaboration d'une politique
linguistique, l'augmentation du nombre de programmes offrant
le profil international, la mise en place du profil entrepreneurial,
l'élaboration d'une politique de valorisation des initiatives
étudiantes, l'amélioration des mécanismes
de valorisation de la recherche, les quatre grands chantiers
de construction sur le campus et le lancement de la Grande campagne
de financement en 2004. Pour prendre connaissance des autres
dossiers qui complètent cette liste forcément incomplète
des priorités d'action de l'équipe Pigeon, consultez
le texte
intégral du discours de la rentrée.
JEAN HAMANN
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