
CAMPUS EXPRESS
Seconde édition des "24 heures des sciences humaines"
Les 18 et 19 octobre, la seconde édition des "24
heures des sciences humaines" se tiendra au pavillon Charles-De
Koninck. Cet événement propre à l'Université
Laval et à nul autre pareil part du principe que les jeunes
aiment les activités intenses qui posent des défis
intellectuels. Cette activité est destinée principalement
aux étudiants et étudiantes du niveau collégial
intéressés à des études universitaires
en sciences humaines, mais qui sont indécis quant à
leur choix de programme. Elle vise également à
montrer la compétence de Laval en sciences humaines et
à en donner une image dynamique. Quinze professeurs de
l'Université en droit, lettres, philosophie, sciences
de l'éducation, sciences sociales, et théologie
et sciences religieuses donneront les cours. Leur mandat: surprendre
les participants qui, eux, doivent être présents
et actifs en classe pendant toute la durée de l'activité.
Le tout débutera le samedi matin à 11 h. Les cours,
d'une durée de 50 minutes, se donneront à la salle
1-A. Seuls les étudiants du collégial auront accès
à ce local. Tous ceux qui s'intéressent aux sciences
humaines pourront suivre ces cours dans la salle 1-C où
ils seront retransmis en diffusion simultanée, sur écran
géant et en présence d'animateurs. Dans la classe,
le nombre de participants sera limité à cinquante,
sur la base d'un à deux étudiants par collège.
Au terme de l'activité, le recteur Michel Pigeon remettra
des attestations de participation et des prix pour les meilleures
synthèses. L'an dernier, l'événement avait
attiré 45 étudiants provenant de 19 collèges
différents de plusieurs régions, dont celles de
Québec, Trois-Rivières et Montréal. Pour
plus d'information: Isabelle Quintal au 656-2131, poste 12763,
ou www.ulaval.ca/24h.scienceshumaines/.
Composition du Groupe de travail sur le mode de désignation
du recteur
Lors de sa séance extraordinaire du 3 juillet dernier,
le Conseil d'administration a adopté une résolution
nommant les six membres du Groupe de travail sur le mode de désignation
du recteur. Ces personnes sont Guy Laberge, vice-président
principal du Groupe CGI, Martin P. Pelletier, ancien président
et chef de la direction de la compagnie Rolland inc., Louise
Brisson, professeure au Département de biochimie et de
microbiologie, Philip L. Grenon, chargé de cours à
la Faculté des sciences de l'administration, Lise Dubé,
coordonnatrice d'opérations au Service des activités
sportives, et Yannick Vachon, étudiant au certificat en
droit et à la maîtrise en analyse des politiques.
Le président du Groupe de travail est Vincent Lemieux,
professeur retraité du Département de science politique.
Nommé lors de la séance ordinaire du 18 juin du
Conseil d'administration, celui-ci est un expert en la matière,
ayant suivi d'assez près depuis une trentaine d'années
le processus de désignation du recteur de l'Université.
Créé lors de cette même séance, le
Groupe de travail a pour objectif de corriger les problèmes
constatés lors du déroulement de la procédure
d'élection du recteur, au printemps 2002. Ces problèmes
découlaient des dispositions relatives au mode de désignation
du recteur. Le Groupe de travail analysera la procédure
actuelle à l'Université et examinera les procédures
utilisées par d'autres universités. Il consultera
les membres de la communauté universitaire durant l'automne
et fera les recommandations pertinentes dans un rapport qui sera
remis avant la fin de l'année.
L'avenir d'Israël vu par Eli Barnavi
Le Département d'histoire et le Cercle interuniversitaire
d'études sur le Proche-Orient proposent une conférence
de Eli Barnavi, le jeudi 18 septembre, à 11 h 30, au local
local 1A du pavillon Charles-De Koninck. Sujet: "Quel avenir
pour Israël?" Né en 1946 à Bucarest,
Eli Barnavi émigre à 14 ans en Israël et vit
au kibboutz. Il est licencié en histoire et en sciences
politiques de l'Université Hébraïque de Jérusalem
et de l'Université de Tel Aviv. En 1971, il obtient son
doctorat en histoire moderne de la Sorbonne. Il a été
directeur du Centre d'études internationales de l'Université
de Tel Aviv. Il est spécialisé dans les guerres
de religion de la fin du 15e siècle en France. Il a écrit
plusieurs ouvrages consacrés au 16e siècle français
et européen. Il a été également directeur
du Comité scientifique du Musée de l'Europe à
Bruxelles avant d'occuper le poste d'ambassadeur d'Israël
en France de 1999 à 2002. Eli Barnavi est présentement
professeur au Département d'histoire de l'Occident moderne
à l'Université de Tel Aviv. Il a entre autres publié:
La politique étrangère du général
de Gaulle, PUF, 1988; Lettre de l'ami israélien
à l'ami palestinien, Flammarion, 1988; Israël
au XXe siècle, Paris, Flammarion, 1988; Histoire
universelle des Juifs (collectif) Hachette, 1992; Les
Juifs et le XXe siècle, dictionnaire critique,
collectif, Calmann 2000.
Déviance et maternité: le cas de la toxicomanie
La Chaire d'étude Claire-Bonenfant sur la condition
des femmes et le Groupe de recherche multidisciplinaire féministe
(GREMF) invitent tous les membres de la communauté universitaire
à une conférence de Maria De Koninck qui aura lieu
le mardi 16 septembre, à 12, h au local 1475 du pavillon
Charles-De Koninck. Titre: "Déviance et maternité:
le cas de la toxicomanie". Dans notre société,
la représentation dominante de la maternité condamne
sa conjugaison avec des habitudes de consommation de substances
psychoactives. Pourtant, certaines consommatrices deviennent
mères. Afin d'approfondir l'expérience de ces femmes
et pour soutenir l'intervention des praticiennes et praticiens
en périnatalité, les chercheuses Louise Guyon,
du RISQ, Pauline Morissette, de l'Université de Montréal,
et Maria De Koninck, de l'Université Laval, ont mené
une recherche auprès de femmes qui venaient d'accoucher
et qui étaient considérées comme des fortes
consommatrices, voire des toxicomanes. Les résultats de
cette recherche révèlent notamment que la plupart
d'entre elles ont vécu une enfance ou une adolescence
difficile, comment la maternité peut, malgré ces
situations, être vécue comme un projet et comment
ce projet se heurte à une réalité faite
de contraintes, de préjugés et d'absence de ressources
adaptées. Quelle place faisons-nous à la maternité
dans notre société? Quels efforts acceptons-nous
de déployer pour soutenir les femmes qui veulent être
mères dans des contextes où la légitimité
de cette expérience est balisée par des critères
qui les excluent?
TGN Biotech choisit Saint-Tite-des-Caps
Une étape de plus vers la commercialisation d'une technologie
mise au point par les chercheurs Marc-André Sirard et
François Pothier, de la Faculté des sciences de
l'agriculture et de l'alimentation, vient d'être franchie.
La firme TGN Biotech inc., une société de biotechnologie
de Québec issue des travaux de ces deux chercheurs, a
annoncé, le 4 septembre, qu'elle installera sa ferme de
production de porcs transgéniques à Saint-Tite-des-Caps.
Les porcs produits sur ce site synthétiseront, dans leur
système reproducteur, des molécules pharmaceutiques
à haute valeur ajoutée. La technologie SEMENESIS,
brevetée par les chercheurs, permet d'abaisser considérablement
le coût de production de certains médicaments. TGN
Biotech a fait l'acquisition d'un terrain de plus de 200 hectares
sur lequel seront construits, en 2004, un complexe de reproduction,
un centre de service et trois centres de récolte avec
un maximum de 1000 animaux. La firme a récemment clôturé
une deuxième ronde de financement de plus de 5 millions
de dollars qui a permis de faire l'acquisition de ce site. Les
partenaires financiers de cette ronde sont Foragen, Innovatech
Québec et Fondaction CSN.
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