
EN RÉSEAU
Un premier programme de gestion thérapeutique en ostéoporose
Des partenaires interdisciplinaires de premier plan se regroupent
pour améliorer le diagnostic et le traitement de l'ostéoporose
chez les femmes de 50 ans et plus. Avec ROCQ (Reconnaître
l'ostéoporose et ses conséquences au Québec),
les professionnels de la santé se dotent d'un programme
modèle et unique de gestion thérapeutique de l'ostéoporose,
une première au Québec. "La revue de la documentation
scientifique démontre une amélioration au niveau
du diagnostic et du traitement des femmes qui souffrent d'ostéoporose
par la formation médicale continue des professionnels
de la santé, explique Louis Bessette, rhumatologue au
Centre hospitalier de l'Université Laval et directeur
du projet ROCQ. Mais il reste encore beaucoup de chemin à
parcourir. C'est pourquoi le projet ROCQ préconise une
approche centrée sur les patientes et s'appuie sur la
prise en charge par les femmes de leur maladie. Nous croyons
que cette approche contribuera davantage à augmenter le
nombre de femmes diagnostiquées et traitées pour
l'ostéoporose." Les objectifs de ROCQ sont les suivants:
améliorer le diagnostic et le traitement de l'ostéoporose
en évaluant la situation actuelle et en proposant des
interventions favorisant l'implantation pour les professionnels
de la santé de nouvelles approches thérapeutiques
orientées vers les patients; déterminer l'incidence
des fractures de fragilisation vs les fractures traumatiques;
mesurer l'utilisation des ressources de santé; évaluer,
sur une période de 20 ans, les probabilités de
fracture de fragilisation selon l'âge; évaluer la
persistance au traitement pharmacologique. Les partenaires de
ROCQ sont le Centre hospitalier de l'Université de Laval,
le Centre hospitalier de l'Université de Montréal,
le Collège des médecins du Québec, Ostéoporose
Québec, la Société canadienne de l'ostéoporose,
l'Ordre des ergothérapeutes du Québec, l'Ordre
des pharmaciens du Québec, l'Ordre professionnel des physiothérapeutes
du Québec, la Fédération des médecins
omnipraticiens du Québec, et la Fédération
des médecins spécialistes du Québec. Cinq
compagnies pharmaceutiques sont également des partenaires:
Aventis, Lilly, Merck Frosst Canada Ltée, Novartis et
Proctor and Gamble.
Le Consortium de recherche FOR@C fait de la formation en
ligne
Le Consortium de recherche FOR@C a lancé, le 19 mai,
un important programme de formation en ligne dans le domaine
des affaires électroniques. Ce programme comprend sept
cours portant sur divers aspects de la gestion. C'est la première
fois qu'un consortium de recherche développe une formation
spécialisée d'une telle envergure. FOR@C mise sur
les technologies de l'information pour permettre aux employés
et aux gestionnaires des PME québécoises d'acquérir
de nouvelles compétences dans le domaine de la gestion
et des affaires électroniques. Les cours en ligne couvrent
la gestion de la production, la gestion des opérations
forestières, la gestion des opérations de première
et de deuxième transformation, la traçabilité
des produits et la gestion de la logistique. Ces cours s'adressent
aux gestionnaires, directeurs, professionnels et chefs d'équipe
n'ayant que peu ou pas de connaissances dans le domaine de la
gestion, de la logistique et des affaires électroniques
ainsi qu'à ceux qui désirent compléter leur
savoir grâce à l'apprentissage des nouveaux concepts
de gestion et des possibilités qu'offrent aujourd'hui
les affaires électroniques. Le Consortium de recherche
FOR@C, dont les activités ont commencé en janvier
2002, est l'un des plus importants centres de recherche en Amérique
du Nord dédiés aux affaires électroniques
pour l'industrie des produits forestiers. Déjà,
une vingtaine de projets de recherche ont été mis
sur pied. Le développement de la formation en ligne chez
FOR@C s'inscrit dans le cadre de ses activités de transfert
des connaissances. Sophie D'Amours, professeure au Département
de génie mécanique, y agit comme directrice de
la recherche et de l'administration.
L'INO et la région aquitaine signent un partenariat
Une entente entre l'Institut national d'optique (INO) et la
Plate-forme d'application des lasers en aquitaine (PALA), implantée
sur le campus de l'Université de Bordeaux 1, dans la région
de l'Aquitaine, en France, a été signée,
le 23 mai, par le président-directeur général
de l'INO, Jean-Guy Paquet, et le président du Conseil
Régional Aquitaine, Alain Rousset, en présence
des premiers ministres Jean Charest et Jean-Pierre Raffarin.
Cette entente permettra plusieurs modes de collaboration, notamment
la collaboration pour la mise en place d'une structure de développement
industriel en optique/photonique en Aquitaine, la réalisation
de projets de recherche conjoints d'intérêt commun
pour les deux organisations, et la promotion de l'expertise R-D
des deux organismes. Parmi les domaines d'intérêt
commun identifiés figurent les lasers, la biophotonique
et l'agrophotonique, l'instrumentation et la détection
active. L'entente est d'une durée de trois ans et renouvelable.
Plus important centre d'expertise en optique et photonique au
Canada, l'INO, qui a vu le jour grâce à l'expertise
développée à la Faculté des sciences
et de génie de l'Université Laval, a comme mission
d'assister les entreprises en vue d'améliorer leur compétitivité
et de contribuer à leur développement. L'Institut
maintient et développe un haut niveau de connaissances
et de compétences dans une trentaine de technologies de
l'optique/photonique, regroupées dans diix programmes
principaux. L'Institut maintient et développe des collaborations
à l'échelle nationale et internationale. De son
côté, la région Aquitaine a développé,
depuis de nombreuses années, des activités de recherche
et développement internationalement reconnues dans l'optique,
le laser et les applications.
Deux diplômés lancent un nouveau pesticide biologique
Deux diplômés de Laval, Érik Tremblay
(Sciences et génie,1996) et Yannick Bidon (Sciences forestières,1999),
co-actionnaires d'AEF Global, une entreprise fraîchement
implantée à Lévis, spécialisée
dans le développement, la production et la mise en marché
de produits biologiques innovateurs, viennent de lancer sur le
marché un tout nouvel insecticide biologique pour usage
résidentiel, BIOPROTEC ECO. Il s'agit du premier produit
d'AEF Global destiné à une large clientèle
de consommateurs. Vendu en grande quantité, partout au
Canada, depuis quelques années, pour satisfaire les besoins
des producteurs agricoles, BIOPROTEC ECO est maintenant
disponible en format concentré de 500 ml. Mélangé
à de l'eau, il peut être facilement pulvérisé.
Le pesticide combat efficacement les chenilles ravageuses
partout où elles sont présentes: sur les légumes
des potagers, sur les plantes et les arbres d'ornementation (feuillus
et conifères), dans les serres et sur les arbres fruitiers.
Rappelons que les pesticides chimiques seront interdits partout
au Québec d'ici trois ans. Plusieurs villes et municipalités
ont entrepris d'en réduire l'usage en milieu urbain, et
certaines les ont déjà bannis. "Notre intérêt
pour l'entrepreneurship a émergé lors de nos études
de deuxième cycle. Je dirais que le climat entrepreneurial
qui règne à l'Université Laval a été
pour quelque chose dans nos décisions. À cette
époque, cependant, Érik Tremblay et moi ne nous
sentions pas prêts pour faire le grand saut. Nous avons
préféré joindre les rangs d'une nouvelle
entreprise à titre d'employés", rappelle Yannick
Bidon, actuellement président et directeur général
d'AEF Global. Lorsque nous l'avons rejointe, AEF Global en était
à l'étape du démarrage et opérait
à Sherbrooke depuis 1997. Je peux dire que nous avons
participé au processus de développement de cette
entreprise dès le début. L'automne dernier, nous
avons eu, Érik et moi la possibilité d'acquérir
AEF ce que nous avons fait." L'entreprise a déménagé
à Lévis en novembre dernier. "Nous avons choisi
Ag-Bio Centre, un incubateur d'entreprises en agrobiotechnologie
et en environnement, comme lieu d'implantation. Nous y bénéficions
des infrastructures scientifiques nécessaires à
notre développement et de l'encadrement d'affaires adapté
à notre statut de nouveaux entrepreneurs. La proximité
de l'Université Laval et de ses centres de recherches
a aussi guidé notre choix", souligne Yannick Bidon.
Les employés d'AEF sont aussi des finissants de Laval.
Jérôme Beaulieu (Sciences biologiques, 2000) y occupe
le poste de responsable du support technique et AEF Global vient
tout juste d'embaucher un biologiste, Régis Michaud, finissant
au certificat en biotechnologie offert conjointement par le Cégep
de Lévis-Lauzon et l'Université Laval. Renseignements:
(418) 838-4441, ou: www.aefglobal.com
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