Bernard Landry sur le campus
Si le Parti québécois est reporté au
pouvoir, les droits de scolarité à l'université
demeureront gelés, un meilleur encadrement des frais afférents
sera instauré et le réseau universitaire québécois
bénéficiera, au cours des prochaines années,
d'un réinvestissement récurrent qui grimpera, au
bout du compte, à 200 millions de dollars annuellement.
De passage à l'Université, le lundi 7 avril en
après-midi, le premier ministre du Québec, Bernard
Landry, est venu réitérer les engagements majeurs
qui guideront son gouvernement en matière d'éducation
supérieure, si la population accorde à ce dernier
un troisième mandat consécutif. Le premier ministre
s'est adressé à plus de 600 personnes (majoritairement
des étudiants et des étudiantes) rassemblées
à l'agora et aux étages supérieurs du pavillon
Alphonse-Desjardins.
Bernard Landry a profité de son bref passage dans les
murs de la plus ancienne université de langue française
d'Amérique du Nord pour braquer non seulement les projecteurs
sur les grands thèmes de la plate-forme électorale
de son parti (l'environnement, la jeunesse, la culture, etc.),
mais pour fouetter également les ardeurs nationalistes
d'une bonne partie de l'auditoire de jeunes qui l'ont applaudi
chaleureusement. "En 2005, je veux que notre Québec
soit assis à la table des autres nations au Sommet des
Amériques", leur a-t-il lancé en leur demandant
d'aider le Parti québécois à obtenir un
"bon mandat populaire" le 14 avril prochain, jour du
scrutin de la présente élection provinciale.
GABRIEL CÔTÉ
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