Vous rêvez d'une carrière internationale?
Un atelier sur le sujet sera donné
le vendredi 31 janvier à 12 h, au local 3105 du pavillon
Maurice-Pollack
"Je vais voyager beaucoup." "Je vais faire
beaucoup d'argent." "Je vais apprendre une langue."
"Le travail international, c'est très valorisant,
c'est très prestigieux." "Je vais me sauver
de mes problèmes."
"Attention! répond Donald Côté à
ces affirmations, ce n'est pas toujours le cas." La mondialisation
des marchés, le libre-échange, l'autoroute de l'information
ont transformé la planète en ce "village global"
que l'on nous annonçait jadis, et font miroiter davantage
chaque jour les immenses possibilités de carrières
internationales qu'il recèle.
"Oui, c'est un changement d'air, mais il faut être
bien dans sa peau... On ne règle pas nécessairement
nos problèmes en partant. De plus, il faut être
bien préparé avant de faire le saut", souligne
le conseiller du Centre d'orientation et de consultation pédagogique
de l'Université, à propos des "pièges
du rêve international" dans lesquels peuvent tomber
si facilement certains étudiants et étudiantes.
Bien se connaître
La tendance croissante qui se manifeste depuis quelques années
chez la population étudiante s'exprime par des expériences
vécues à l'extérieur, remarque Donald Côté.
Tantôt études, tantôt échanges, parfois
projets personnels, ces expériences représentent
déjà un bon test car elles sont l'occasion de "tâter
le terrain", juge-t-il.
Quelle vaste étendue que celle des carrières internationales!
Mais, par où commencer? "Il faut d'abord cibler ce
que l'on veut faire et cela demande une bonne connaissance de
soi, de nos forces et de nos faiblesses. Évidemment, nos
qualités personnelles doivent correspondre d'autre part
à ce que recherchent les employeurs et les organismes
d'envergure mondiale", précise le conseiller d'orientation.
La tête de l'emploi
Les candidats et les candidates qui veulent être engagés
par une entreprise ou un organisme occupant une place sur la
scène internationale devront ainsi posséder dans
leurs bagages une deuxième langue (dans la plupart des
cas l'anglais), voire une troisième, une vaste culture
générale (histoire, science politique, etc.), une
belle aisance à communiquer, à collaborer et à
travailler en équipe, une grande capacité d'adaptation.
Ils devront de plus avoir le goût de l'aventure, faire
preuve de curiosité, d'ouverture d'esprit, de tolérance,
d'entregent, et avoir une bonne santé physique et psychologique.
Au départ et avant le départ une bonne
connaissance de soi est primordiale, indique Donald Côté.
Signalons que le Centre d'orientation et de consultation psychologique
et le Service de placement offriront conjointement, au cours
de la présente session d'hiver, et ce à trois reprises,
un atelier intitulé: "L'emploi à l'international:
les possibilités et les réalités d'une carrière
à l'étranger". L'atelier sera donné
le vendredi 31 janvier à 12 h, au local 3105 du pavillon
Maurice-Pollack, le jeudi 13 mars à 16 h, au même
endroit, ainsi que le vendredi 4 avril à 12 h, au local
3342 du pavillon Alphonse-Desjardins.
GABRIEL CÔTÉ
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