9 janvier 2003 |
En 2001-2002, les chercheurs de l'Université ont obtenu
201 millions de dollars en fonds de recherche. Cette somme dépasse
de 30 millions le montant record établi l'année
dernière. Les chercheurs ont décroché 188,2
M$ en fonds externes, 6,6 M$ en fonds internes, 5,6 M$ en contribution
en nature des entreprises et 0,6 M$ en fonds pour la coopération
internationale. Voilà, en bref, les faits saillants du
rapport annuel du Vice-rectorat à la recherche, présenté
au Conseil d'administration lors de la séance du 11 décembre.
Par rapport à l'année dernière, le nombre
de chercheurs subventionnés par des organismes fédéraux
est demeuré stable, passant de 823 à 822. On note
cependant une augmentation du côté des organismes
subventionnaires québécois, où le nombre
de chercheurs est passé de 707 à 730. Au total,
le nombre de chercheurs subventionnés, toutes sources confondues,
atteint 1 177, soit 29 de plus que l'an dernier. Chaque chercheur
subventionné a engrangé plus de fonds (subvention
moyenne de 165 200 $) que l'année précédente
(142 600 $).
Le gouvernement fédéral demeure le principal bailleur
de fonds avec 76 millions, en hausse de 17 millions par rapport
à l'an dernier. Le gros de cette augmentation est attribuable
à la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI) dont
la contribution est passée de 2,6 M$ à 16,5 M$.
Viennent ensuite le gouvernement du Québec avec 56 millions
(en hausse de 15,5 millions), les compagnies et sociétés
avec 40 millions (en baisse de 5 millions), les associations et
fondations avec 15 millions (hausse de 2 millions) et diverses
autres sources totalisant 7 millions.
Fidèles à la tradition, les sciences de la santé
ont raflé la part du lion avec 51 % des fonds externes
de recherche, suivies des sciences naturelles et du génie
avec 35 %, et des sciences humaines et sociales, des arts et des
lettres avec 12 %. Le modeste pourcentage de ce dernier groupe
cache le fait que c'est dans ce secteur que l'Université
enregistre la meilleure performance au classement canadien. En
effet, les plus récentes statistiques disponibles sur les
fonds de recherche obtenus par les universités canadiennes
placent l'Université Laval au troisième rang aux
concours du Conseil de recherche en sciences humaines, alors qu'elle
occupe le septième rang à ceux des Instituts de
recherche en santé du Canada et du Conseil de recherche
en sciences naturelles et en génie, révèle
le rapport du Vice-rectorat à la recherche. Au Québec,
Laval maintient sa traditionnelle troisième position, derrière
l'Université de Montréal et l'Université
McGill.
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