9 janvier 2003 |
Neuf groupes se mesureront lors de la 17e édition du
CONGA, organisé par l'Association des étudiants
et des étudiantes de la Faculté des sciences et
de génie de l'Université Laval. Le CONGA est un
concours de musique qui s'adresse aux groupes de musiciens qui
n'ont jamais enregistré pour une maison de disque professionnelle.
"Nous avons reçu plus de 40 maquettes ou démos
lors de la période d'inscription, dont 26 avaient été
retenus pour les auditions, précise Sonia Veilleux, responsable
des communications du CONGA 2003. Parmi les groupes inscrits,
près du tiers était originaire de l'extérieur
de la région de Québec.
Trois demi-finales
La partie visible ou publique du "concours de groupes
émergents de l'Université Laval" prendra donc
la forme de trois spectacles de demi-finales, présentés
les 14, 16 et 21 janvier, et de la prestation de la grande finale,
le jeudi 23 janvier, qui aura lieu, comme les rondes éliminatoires
qui l'auront précédée, à l'amphithéâtre
1112 du pavillon Adrien-Pouliot.
Les trois premiers demi-finalistes qui monteront sur la scène,
le mardi 14 janvier à compter de 20 h 30, seront Richard
et ses Astuces, Rockers de Valves et Plastic Lite. C'est par l'entremise
de la "chanson polar", une mixture sonore aux accents
de jazz, que se manifesteront d'abord Richard et ses Astuces,
en l'occurrence Richard Dallaire, Valérie Beaudry, Guy
Lacasse et Pierre-Olivier Rioux. Les suivront les Rockers de Valves,
un ensemble de cinq musiciens énergiques (Sébastien
Lemieux, Mathieu Fréchette, Éric Roy, Jérôme
Fréchette et Mathieu Dion) sous influence ska-rock. Les
dernières mesures de cette première soirée
de performance devant public appartiendront aux sept robots automates
du Plastic Lite (Patrick Guérard, Olivier Gaudet-Savard,
Frédérick Matte, Christian Michaud, Bertrand Kemoyne,
Olivier Forest et Stanislas Élie), d'irrésistibles
propagateurs de musique positronique, assure-t-on.
La seconde vague de concurrents à déferler à
l'intérieur de l'amphithéâtre 1112, transformé
pour l'occasion en rampe de lancement pour jeunes talents, sera
composée, le jeudi 16 janvier, de La Mauvaise Réputation,
de Sans Bon Sens et d'Humeuraqueuse. Porte-étendard de
la chanson francophone, le trio de La Mauvaise Réputation
(Jérémy Jones, Pépé et Renaud Patrick)
saura sans doute, avec ses deux voix, sa contrebasse et ses deux
guitares, mêler judicieusement textuel et contextuel. Dans
la langue de chez nous, toujours, la formation Sans Bon Sens (André
Thomassin, Marc-André Belliveau, Simon Pedneau, Pierre-Olivier
Lessard, Rana Farah et Nicolas Audet) s'exprimera pour sa part
à travers les idiomes de l'alternatif, du reggae et du
rock populaire. Humeuraqueuse (Alexandre Morin, Louis Solomon
et Marc Boudreau) nous promet, par ailleurs, un rock moderne francophone
"au son tantôt intense et entraînant, tantôt
subtil et mélodieux".
C'est sous le signe de l'exploration musicale que l'Empreinte
Galactique (Michel Lemay, Daniel Lemay, Sulvain Lamothe, Rami
Renno et Dave Desruisseaux) entamera la dernière séance
d'élimination, le mardi 21 janvier, en proposant son rock-pop
alternatif influencé, entre autres, par Stone Temple Pilots,
Pearl Jam, Jean Leloup et Daniel Bélanger. Marco Sirois,
David Gourde, François Dubé, Manuel Couture, Tommy
Michaud et Alexandre Bouchard livreront ensuite "un joyeux
mélange de ska, de punk, de hardcore et power
metal" à la sauce All Dressed, c'est-à-dire
un ska-core avec ses rythmes rebelles et son énergie débordante.
Et que dire du power metal de Southern Cross (David Lizotte,
Jean-François Boudreault, Frédéric St-Onge,
Olivier Perrier Morel et Jean-Benoît Lemire), qui clôturera
ce bal des empires et des amplis!
Les trois groupes sélectionnés à la suite
de cette série d'épreuves participeront à
la grande finale, le jeudi 23 janvier. Signalons que le CONGA
2003 distribuera plus de 12 000 $ en prix. Le groupe gagnant aura
droit à 100 heures d'enregistrement au studio Champoux
et au pressage de 500 disques compacts. Les formations ayant terminé
aux second et troisième rangs bénéficieront
respectivement, quant à elles, de 50 et 25 heures d'enregistrement
dans le même studio. D'autres récompenses s'ajouteront
à celles-ci. Ainsi, le public sera appelé à
attribuer un prix à la fin de chaque soirée de spectacle
et diverses gratifications viendront souligner les meilleures
performances individuelles.
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