5 décembre 2002 |
En cette année de Grandes Fêtes de la première
université francophone d'Amérique du Nord, le Choeur
de l'Université Laval présente fièrement
son Concert de Noël. Cette année encore, le Choeur
offre un concert de grande qualité en interprétant
la Messe de Minuit pour Noël du compositeur baroque
français Marc-Antoine Charpentier, le Te Deum de
Joseph Haydn de même que des noëls traditionnels, parmi
lesquels figurent les classiques Sainte Nuit et Minuit
Chrétien. L'équipe musicale du concert se compose
de l'organiste Marc D'Anjou, qui sera au clavecin pour la Messe,
d'une flûtiste et d'un hautboïste, sous la direction
musicale et artistique de Guy Lavigne. C'est donc avec enthousiasme
que la centaine de choristes du Choeur de l'Université
Laval invite la population de la grande région de Québec
à venir célébrer la féerie de Noël
le samedi 7 décembre à 20 h, à l'église
des Saints-Martyrs-Canadiens de Québec, au coin des rues
Père Marquette et des Braves. Les billets sont en prévente
au coût de 15 $ au Bureau des activités socioculturelles
de l'Université Laval, local 2344, pavillon Alphonse-Desjardins,
par téléphone, au 656-2131, poste 8668 et sur le
réseau Billetech, au coût de 17 $ (plus frais). À
l'entrée, le soir du spectacle, il en coûtera 20
$ pour assister au concert.
Les ensembles de jazz vocal de la Faculté de musique ainsi que les élèves inscrits en chant jazz présentent leur spectacle le mardi 10 décembre à 20 h, au Théâtre de la Cité universitaire. Admission générale: 6 $. On peut se procurer les billets au secrétariat de la Faculté de musique, bureau 3312 du pavillon Louis-Jacques-Casault, pendant les heures normales d'ouverture. Des billets seront également en vente le soir du spectacle au Théâtre de la Cité universitaire. Les personnes présentes pourront entendre entre autres, Claudine Beaudoin, Stéphanie Boutet, Sophie Denis, Marie-Lyne Néron, Vicky Turcotte et Annie Poulin.
Les membres de l'Orchestre d'harmonie de la Faculté
de musique et leur chef, René Joly, présenteront
leur concert de fin de session le vendredi 13 décembre
et le samedi 14 décembre à 20 h, à la salle
Henri-Gagnon. Admission générale: 5 $. On peut se
procurer des billets au secrétariat de la Faculté
de musique, pavillon Louis-Jacques-Casault, bureau 3312, pendant
les heures normales d'ouverture. Ils seront également en
vente à la porte de la salle Henri-Gagnon à chacune
des représentations du concert. Au programme de cette soirée,
les musiciennes et musiciens vous offriront un répertoire
varié qui saura plaire à un large public, entre
autres: Roméo et Juliette de Prokofiev; Slava
de Bernstein; Fantasy Tales de Piet Swierts; Firestorm
de Stephen Bulla et Danse et cortège des bouffons (Blanche-Neige)
de Rimski-Korsakov. L'ensemble regroupe en moyenne une cinquantaine
de musiciens sous l'habile direction de René Joly. En 1999,
l'Orchestre d'harmonie réalisait son premier disque compact,
intitulé "En concert - Volume I" et dont le lancement
avait lieu à l'occasion de la collation des grades. Le
disque comprend des oeuvres susceptibles d'intéresser le
grand public et enregistrées lors de concerts donnés
en 1997 et 1998 à la Salle Henri-Gagnon.
Dans un vaste effort de limpidité, les musicologues de la Faculté de musique de l'Université Laval (Paul Cadrin, Serge Lacasse, Jean-Pierre Pinson et Marc-André Roberge) ont pris le parti de faire sortir la musicologie de son placard et de l'exposer en public! Cette conférence animation sera présentée le jeudi 12 décembre à 16 h, en la salle Henri-Gagnon. L'entrée est libre. Plusieurs questions de fond seront soulevées au cours de cette séance de clarification et de débats, entre autres: À quoi sert la musicologie? Qu'est-ce qu'un musicologue? Les mystères de la recherche. Un certain nombre de questions fondamentales seront également envisagées, comme: Pourquoi les musicologues n'aiment-ils pas donner de bonnes notes à tous les étudiants? Le musicologue peut penser sans jouer, mais le musicien peut-il jouer sans penser? Pourquoi le musicologue aime-t-il l'effort? Le musicologue a-t-il un ego? Pourquoi le musicologue préfère-t-il la mondialisation aux mondanités?
Le Théâtre de la Filature présente la pièce Adi, ou les quinze dernières minutes d'Hitler d'Élodie Cuenot et Luc Michaud. Les représentations auront lieu les 12, 13 et 14 décembre à 20 h au Théâtre de poche du pavillon Maurice-Pollack. Cette production originale s'interroge sur les influences qui ont contribué à faire de l'homme un monstre; de sa vie privée jusqu'à ses névroses. En se basant sur des faits réels, les auteurs ont voulu mettre sur scène la face cachée du dictateur qui a le plus marqué le 20e siècle. Un souffle grotesque vient dynamiser cette fresque, soulignant les contradictions entre le despote et son discours. La mise en scène permet de s'imprégner du riche univers cinématographique de l'époque. Un retour en arrière d'autant plus percutant qu'il coïncide avec l'inacceptable montée du fascisme et de l'intolérance en Europe. L'action se déroule dans le bunker, quinze minutes avant le suicide d'Hitler et de sa femme Eva Braun. Les souvenirs ainsi que l'imaginaire tordu de ces deux individus défilent tour à tour jusqu'au suicide final. De façon accessible et parfois inattendue, les spectateurs découvrent ce qu'ont été les dessous de l'Histoire. La distribution réunit Luc Michaud, Catherine Bouchard et Jean-François Cauchon. Élodie Cuenot, l'une des auteurs de la pièce, signe également la mise en scène et la direction d'acteurs. Présentée en mai dernier sous la forme de laboratoire, cette pièce a connu un vif succès en faisant salle comble durant les deux représentations. Les auteurs en sont à leur première collaboration. Les billets sont en prévente au coût de 8 $ (10 $ à l'entrée). Ils sont disponibles au Bureau des activités socioculturelles, local 2344, pavillon Alphonse-Desjardins et au comptoir Multi-Services CADEUL.
La troupe de théâtre Les Treize présente La Mandragore de Jean-Pierre Ronfard, dans une mise en scène collective. Les représentations auront lieu les 4, 5, 6, 7 et 8 décembre au Théâtre de poche du pavillon Maurice-Pollack. La Mandragore, c'est une potion, une solution mais surtout une délicieuse comédie. Renouvelée par Ronfard, elle tire son origine à la fois de Machiavel, de quelques conteurs Turcs, du grand William et des très Saintes Écritures. La Mandragore c'est aussi une aventure florentine à la fébrilité d'un premier baiser. Le fougueux Callimaco et son ami Ligurio feront danser la ville entière de leurs nombreuses machinations pour convaincre la belle Lucrezia de se soumettre à une médecine aussi abracadabrante que romantique. Devront s'en mêler, un époux fort savant mais ignare en matière amoureuse, une belle-mère dictatrice, un moine libertin et une domestique "toute énervée". On verra ressortir des ébats entre la chair et la vertu; la folie des hommes et la force d'une femme. Qui aura le dessus? Prions mais surtout rions! Aussi imprévisible que l'histoire, Ronfard a su rendre intemporel ce trésor. Il nous fait franchir les époques et les cultures par de savoureux anachronismes de langage et livre à nos sens douces questions et torrides éclats de rire. La mise en scène collective et surtout complice rend magique et hilarante cette ironie de nos vies. Avec Vincent Agrapart, Alain Garneau, Marie-Ève Giguère, Amélie Leclerc, Jean-François Lépine, Juan Pablo Soucy et Sonia Tremblay. Les billets sont en prévente au coût de 8 $, au Bureau des activités socioculturelles, local 2344, pavillon Alphonse-Desjardins (10 $ à l'entrée).
Deux jeunes diplômées en arts plastiques, Amélie Belzile et Valérie Beaulieu, présentent "Le jour, nous et la nuit", une exposition en trois temps qui aura lieu du 9 au 20 décembre, à la Salle d'exposition du pavillon Alphonse-Desjardins. Cet événement vous fera découvrir une vingtaine d'oeuvres picturales d'Amélie Belzile où le jour et la nuit exposent leurs couleurs, leurs différences et leurs appartenances aux symboles. Le jour se révèle, s'imprime, dans un premier geste sur fond blanc. Un geste instinctif, qui ouvre sur un univers subjectif. La nuit, elle, se présente avec toute sa matière, accumulation de couleur dans un espace sans fond. D'autre part, Valérie Beaulieu propose une douzaine de sculptures qui habitent cet espace de contrastes. Côté jour, les formes organiques issues du recyclage industriel se transforment et prennent vie dans des reflets cuivrés. Côté nuit, les assemblages de bois éclaté oscillent entre la déconstruction de la matière et la perception du geste de création. Jonction entre le jour et la nuit, la peinture et la sculpture se partagent l'espace de cet univers de couleurs et de matière. Alliant la symbolique et l'organique, ce duo d'artistes a créé un concept d'exposition où le jour et la nuit se définissent par leurs contrastes et leurs limites. La Salle d'exposition du pavillon Alphonse Desjardins est ouverte du lundi au vendredi de 9 h à 17 h. Le vernissage aura lieu le vendredi 13 décembre à 17 h.
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