28 novembre 2002 |
Cet automne, 55 étudiants et étudiantes sont inscrits
à un nouveau programme de premier cycle offert par le Département
d'éducation physique: le baccalauréat en intervention
sportive (BIS). Ce programme de 90 crédits, unique en son
genre au Québec et au Canada, dure trois ans. Son contenu
alterne entre la formation pratique et l'intégration de
la théorie. En ce sens, il fait une large place aux stages.
Le BIS s'appuie sur des ressources humaines reconnues et compétentes,
notamment en nutrition sportive et en pédagogie du sport.
On fait également appel à des entraîneurs
de pointe dans diverses disciplines. La formation offerte permettra
d'occuper des postes d'entraîneurs, d'enseignants, d'administrateurs
ou de conseillers en matière de sport. Du sport récréatif
(ou communautaire) au sport d'élite, le diplômé
du BIS sera habilité à travailler à tous
les niveaux avec une clientèle de tous âges. Enfin,
des négociations sont en cours afin de doter le BIS de
la plus haute accréditation possible du Programme national
de certification des entraîneurs.
Virage technologique
Selon Claude Savard, directeur du Département d'éducation
physique, la technologie est déjà bien présente
dans les cours du BIS et cet usage ira en augmentant. "Il
faut recourir à la technologie si l'on veut optimiser les
chances de performance, explique-t-il. Dans nos cours, nous utilisons
fréquemment des moniteurs cardiaques pour mesurer l'intensité
des entraînements. Et l'ordinateur portable est déjà
une pratique courante."
Les étudiants se servent de logiciels spécialisés
dans la planification d'entraînement, l'élaboration
d'exercices, et l'alimentation et les dépenses énergétiques.
Ils ont de plus accès à un laboratoire informatique
bien équipé. Un système audio et vidéo
aide à former les étudiants en situation réelle
de coaching. Grâce à un casque d'écoute,
l'étudiant reçoit les commentaires d'un spécialiste
de la pédagogie du sport qui l'observe à distance.
Ces commentaires peuvent porter, entre autres, sur la bonne manière
d'expliquer un exercice, ou comment corriger telle gestuelle sportive.
Pendant tout ce temps, l'étudiant est filmé. Après,
on lui remet la cassette vidéo qu'il est en mesure d'analyser.
Les stages, une force
Les stages constituent une des forces du nouveau programme.
Ils se déroulent annuellement et le nombre d'heures par
an ira croissant. Tout au long de la dernière année
du bac, l'étudiant restera constamment en contact direct
avec des athlètes. Ceux-ci feront partie de vraies équipes,
de clubs sportifs comme ceux du Rouge et Or, mais aussi de l'extérieur
de l'Université. "En stage, explique Claude Savard,
un entraîneur expérimenté et polyvalent agit
comme tuteur de l'étudiant qui est placé soit en
position d'observation et d'analyse, soit en position d'intervention."
Selon ce dernier, on fera appel non seulement aux plus expérimentés,
mais aussi aux plus polyvalents. "Ils devront parfois intervenir
dans un autre sport que le leur, ajoute-t-il. Ainsi, un bon entraîneur
comme Guy Lavoie, en gymnastique, sera en mesure d'aider un étudiant
qui intervient en patinage artistique ou en nage synchronisée
parce qu'il y a beaucoup de similitude entre ces disciplines."
Pour plus d'information sur le BIS: 656-7834, ou edp@fse.ulaval.ca.
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