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28 novembre 2002 ![]() |
"Le recensement a permis de confirmer l'existence d'un
intérêt et en même temps de réticences
à l'égard de l'harmonisation des sites. L'ouverture
qui est manifestée par le plus grand nombre se double d'un
espoir qu'un appui plus important leur sera accordé et
que leur autonomie sera néanmoins respectée."
C'est la constatation à laquelle en arrive André
Forgues, responsable du site Web de l'Université Laval
rattaché au Service des communications, à la suite
d'une opération de recensement menée, du début
de juin 2002 au 11 octobre, auprès des responsables des
nombreux sites Web de l'Université. La recension visait,
entre autres, à connaître le nombre et la taille
des sites, à recueillir l'information de base sur les personnes
qui en sont responsables, sur les ressources consacrées
et les données techniques relatives à ces sites
ainsi que sur les besoins des responsables de sites.
Ces derniers ont eu à répondre à un questionnaire
comportant 75 questions. L'exercice a permis de recenser 132 sites,
dont les 17 sites facultaires, 25 sites de départements
ou d'écoles, 29 sites de services et 57 sites de groupes,
de centres ou de chaires de recherche. Quatre sites d'associations
étudiantes ou syndicales ont également participé
au recensement, lequel n'incluait ni les pages ou sites personnels
des professeurs ni les pages ou sites créés dans
le cadre de cours. "Ces réponses ne couvrent pas la
totalité des sites, mais certainement la plupart d'entre
eux, dont les plus actifs", précise André Forgues.
Une grande variété
L'inventaire effectué est révélateur
à plus d'un point de vue. Il indique notamment que 77 %
des sites Web ont comme raison d'être de fournir de l'information
et des services aux étudiants, que 70 % se consacrent à
la promotion des unités et qu'une très forte majorité
de sites sont apparus ou ont subi une refonte au cours des trois
dernières années ( 37 sites en 2000, 48 en 2001
et autant en 2002). Par ailleurs, une grande disparité
de tailles apparaît entre les sites. Ainsi, 64 % des sites
recensés ont moins de 150 pages tandis que 9 % en compte
plus de 1 000. Les deux tiers des sites diffusent en français
seulement, le quart en français et en anglais, et 5 % au
moins partiellement en trois langues (français, anglais
et espagnol).
Il se dégage de plus que les responsables de la gestion
du site sont, la plupart du temps, les plus hauts dirigeants de
l'unité, par exemple, un doyen, un directeur de service
ou un directeur de département. Les budgets consacrés
aux sites (excluant la rémunération du personnel)
se situent à moins de 500 $ par an dans 57 % des cas, entre
500 $ et 2 000 $ pour 27 % d'entre eux, entre 2 000 $ et 6 000
$ pour 11 % des sites et à plus de 6 000 $ pour 5 % des
sites Web.
"Les résultats du recensement démontrent qu'un
très grand nombre de sites comptent une quantité
limitée de pages et doivent se débrouiller avec
des moyens fort modestes. Nous devrons trouver une façon
d'aider les personnes responsables de ces petits sites",
souligne André Forgues.
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