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7 novembre 2002 ![]() |
Hydro-Québec Production a annoncé, le 31 octobre,
son association à l'Université Laval dans le cadre
d'un projet de recherche destiné à réduire
les émissions de gaz à effet de serre (GES), qui
sont généralement associés au réchauffement
de la planète. Menée par une équipe du Département
de géologie et de génie géologique, la phase
un du projet vise à établir le potentiel d'utilisation
des parcs de résidus d'amiante pour séquestrer de
façon permanente le gaz carbonique (CO2).
"En s'associant à cette recherche, Hydro-Québec
Production souhaite contribuer concrètement aux efforts
en matière de réduction des gaz à effet de
serre, a souligné Thierry Vandal, président d'Hydro-Québec
Production. Il s'agit d'un pas en avant dans la mise au point
d'une technologie destinée à capter à la
source les émissions de CO2." "En plus de contribuer
à la réduction des gaz à effet de serre,
la technologie permettrait de valoriser les résidus des
mines d'amiante", a précisé Georges Beaudoin,
professeur de géologie et responsable du projet à
l'Université Laval. L'équipe de recherche comprend
également les professeurs Réjean Hébert,
Marc Constantin et Greg Dipple. Ce projet, élaboré
en partenariat avec l'Université de la Colombie-Britannique,
bénéficie également de l'appui financier
de Métallurgie Magnola et de la collaboration de Lab Chrysotile.
La contribution d'Hydro-Québec Production est la plus importante
de la phase un du projet.
En comparaison avec les États-Unis et le Canada, le Québec
émet environ deux fois moins de CO2 per capita.
L'appui à ce projet de recherche s'inscrit en continuité
des efforts déployés par Hydro-Québec pour
améliorer sa performance environnementale et souligne l'importance
qu'elle accorde au contrôle des émissions des GES.
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