7 novembre 2002 |
Érudit a vu son statut d'adjectif et de nom changer récemment
en celui de site, de portail. Le Groupe interuniversitaire pour
l'édition numérique a en effet lancé officiellement
le 24 octobre, lors d'une cérémonie qui avait lieu
à l'Université de Montréal, un nouveau site
Web consacré aux publications universitaires numériques
et baptisé Érudit.
Le nouveau venu, qui a pignon sur rue à l'adresse www.erudit.org,
est né d'un partenariat fécond entre la Direction
générale des technologies de l'information et de
la communication de l'Université de Montréal, la
Bibliothèque de l'Université Laval, le Service Recherche
et création de l'Université du Québec à
Montréal et les presses universitaires de ces trois établissements.
Il a pu bénéficier de subventions du Fonds québécois
de recherche sur la société et la culture, du Fonds
de l'autoroute de l'information, du ministère de la Recherche,
de la Science et de la Technologie, du Fonds québécois
de recherche sur la nature et les technologies et du Fonds de
recherche en santé du Québec.
"L'arrivée d'Érudit va changer le visage
de l'édition savante au Québec", affirme Guy
Teasdale, spécialiste en ressources documentaires à
la direction de la Bibliothèque. "Le site constitue
une première au Canada et dans la francophonie", renchérit
Claude Bonnelly, directeur de la Bibliothèque de l'Université
Laval.
Promotion et diffusion
La plate-forme Érudit se veut un "modèle
innovateur de promotion et de diffusion des résultats de
la recherche universitaire". Elle comprend quatre zones de
publications: les revues, les livres, les thèses et les
prépublications (rapports et notes de recherche, conférences,
communications, etc.). En bout de "ligne", elle diffusera
une quarantaine de revues universitaires du Québec, sans
compter celles qui proviendront d'autres éditeurs et de
l'extérieur du pays. Parmi celles-ci, les revues Anthropologie
et société et Relations industrielles / Industrial
Relations, publiées à l'Université Laval,
apparaissent déjà au menu de la zone "revue
universitaire". Qui plus est, on peut présentement
consulter quelque 6 000 articles, 6 livres numériques et
des centaines de prépublications.
Érudit facilitera également la diffusion
numérique des thèses de diverses universités.
Cette zone donne actuellement accès et ce gratuitement
aux thèses en ligne de l'Université Laval,
de l'U de M et d'autres établissements en Amérique
et en Europe. Signalons que les deux centres ou pôles de
production des versions numériques de revues et de livres
sont situés à l'Université Laval et à
l'Université de Montréal.
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