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31 octobre 2002 ![]() |
Plus de cent étudiantes et étudiants des programmes de littératures française et québécoise et d'études littéraires des trois cycles d'enseignement ont échangé, le jeudi 17 octobre, au pavillon Charles-De Koninck, avec une vingtaine de diplômées et de diplômés des programmes de littératures française et québécoise. La rencontre avait pour thème "Passeport pour l'avenir". Elle était organisée conjointement par le Département des littératures, la Faculté des lettres, le Centre d'orientation et de consultation psychologique et l'Association des diplômés. Son objectif principal: permettre aux étudiantes et étudiants de mieux connaître la réalité professionnelle qui les attend une fois sur le marché du travail.
De vibrants témoignages
Selon la spécialiste en communication écrite
Sylvie Trottier, une formation en littérature permet d'apprendre
à s'exprimer clairement et correctement. Pour la conseillère
en gestion de la recherche Marie-José des Rivières,
il est utile de prendre des cours à option en dehors de
son champ de spécialité, de perfectionner une autre
langue et d'avoir des activités bénévoles
(ex.: écrire dans le journal étudiant). Le responsable
de l'édition Claude Janelle indique pour sa part que la
maîtrise de l'outil de base qu'est la langue française
s'acquiert en lisant les grands maîtres de la littérature.
En mélangeant les genres et les époques, d'ajouter
la réviseure linguistique Geneviève Laplante. Selon
la journaliste Monique Giguère, toutes les connaissances
représentent des atouts. Pour l'agente de communication
Isabelle Quintal, étudier en littérature permet
de développer une rigueur intellectuelle, en plus d'enrichir
vocabulaire, style et culture générale. Le professeur
de littérature Aurélien Boivin souligne, quant à
lui, que l'étudiant en littérature apprend à
jouer avec les notions abstraites, à développer
son esprit critique et son esprit de synthèse, et à
maîtriser les subtilités de la langue française.
Côtoyer enseignants et collègues en littérature
permet une remise en question de nos certitudes ainsi qu'un approfondissement
continuel, estime l'écrivain Stanley Péan. Enfin,
le vétérinaire et étudiant au doctorat en
littérature française Swann Paradis soutient qu'une
rencontre avec un professeur peut aider à cibler les champs
de prédilection de l'étudiant et à orienter
celui-ci vers une carrière.
Plus de 1 000 offres d'emploi en un an
Depuis septembre 2001, le Service de placement de l'Université
a reçu plus d'un millier d'offres d'emploi pour des diplômés
en littérature. Les cinq secteurs où peuvent travailler
ces derniers sont l'enseignement, la rédaction/révision/correction,
la création, la critique et la communication. "Le
plus grand nombre d'offres se retrouvent d'abord en communication,
ensuite en rédaction/révision/correction, indique
la conseillère en emploi Suzanne Bussières. La communication
est un vaste domaine. On ne fait pas que des relations publiques
ou de l'organisation d'événements. L'attaché
de presse et le gestionnaire de projets font partie des types
d'emplois disponibles. Une bonne maîtrise de l'anglais est
souhaitable, surtout en communication et en rédaction/révision/correction."
Selon la directrice du Service de placement, Micheline Grenier,
un défi attend les diplômés en littérature.
"Ils doivent avoir l'esprit ouvert sur différents
milieux, dit-elle. Ils doivent aussi cerner leurs objectifs et
leurs intérêts. Et enrichir un curriculum vitae,
tout le long de leur parcours académique, à partir
d'expériences reliées au domaine. Le diplômé
doit également se préparer à être proactif
sur le marché du travail."
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