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31 octobre 2002 ![]() |
Selon la firme Research Infosource, Laval viendrait au sixième
rang parmi les universités canadiennes au chapitre des
montants reçus en fonds de recherche pour l'année
2001. L'entreprise torontoise, qui se veut la référence
canadienne en matière d'information stratégique
relative à la recherche, établit ce classement à
partir de renseignements provenant de Statistiques Canada et de
sa propre banque de données sur les universités
du pays.
Selon ces données, les chercheurs de Laval auraient obtenu
187 M$ l'année dernière, une hausse de 11 % par
rapport à l'année précédente. Seules
les universités de Toronto (470 M$), de Montréal
(350 M$), McGill (280 M$), de l'Alberta (241 M$) et de la Colombie
britannique (193 M$) devancent Laval dans ce classement de 65
universités. À noter, trois des six premières
universités canadiennes en recherche sont des établissements
québécois.
L'indice d'intensité de la recherche (montant total des
fonds de recherche divisé par le nombre de professeurs),
calculé par la firme torontoise, place les chercheurs de
l'Université au 10e rang à l'échelle nationale
avec une moyenne de 125 000$. La moyenne nationale se situe à
103 000$ par professeur.
Dans l'ensemble du pays, les fonds de recherche ont augmenté
de 21% dans les universités, passant de 2,8 à 3,4
milliards de dollars. Selon les analystes de Research Infosource,
les universités récoltent présentement les
fruits des initiatives financées à partir des surplus
budgétaires fédéraux. On pense, entre autres,
au financement accordé à la Fondation canadienne
pour l'innovation, aux Chaires de recherche du Canada, aux Instituts
de recherche en santé du Canada, à Génome
Canada, et aux contreparties provinciales de certains de ces programmes.
Les analystes ne voient qu'un seul nuage dans le ciel radieux
de la recherche en 2001: en raison des bouleversements boursiers,
certains partenaires industriels, qui s'étaient engagés
dans des projets de recherche avec des universités, pourraient
avoir de la difficulté à respecter leurs engagements
financiers.
L'incertitude boursière pourrait également refroidir
les ardeurs des entreprises qui projetaient de s'associer à
des projets de recherche menés dans les universités.
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