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31 octobre 2002 ![]() |
Le vice-recteur aux affaires académiques et étudiantes de l'Université Laval, Claude Godbout, a réagi aux moyens de pression poursuivis par la Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) et l'Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIÉS) sur la question des frais afférents et de gestion.
«Cette campagne de dénigrement est inacceptable, surtout de la part de membres de la communauté universitaire, a fait valoir Claude Godbout. Faire connaître son désaccord sur une décision du conseil d'administration de l'Université, c'est une chose. Transformer le tout en campagne de dénigrement et l'étendre hors du campus avec le dessein spécifique de nuire à la réputation de l'Université, et en particulier au recrutement, en est une autre. La communauté universitaire jugera elle-même de ce comportement».
«Alors que les défis qui attendent l'Université au cours des prochaines années, si elle veut maintenir sa place parmi le peloton de tête des grandes universités canadiennes, commandent de la part de ses membres, une grande solidarité, on peut se questionner sur la nature des moyens employés par certains étudiants», a poursuivi le vice-recteur. Il a rappellé que le 15 octobre dernier, Michel Pigeon a été élu recteur et que son point de vue sur cette question était connu de tous et de toutes, de même que sa position sur le sous-financement des universités québécoises. Le 17 octobre, le recteur rencontrait les présidents des deux associations étudiantes pour ouvrir un dialogue.
Claude Godbout précise que lors de cette rencontre, il a été dit, par la direction de l'Université, que «tout en respectant les engagements de l'Université sur la résorption du déficit, et sans revenir sur ce qui a été adopté antérieurement, il fallait se tourner vers le futur, en cherchant ensemble une façon d'élaborer des mécanismes de consultation qui feront en sorte de ne plus connaître ce genre d'impasse». La possibilité a également été évoquée «qu'avec l'arrivée probable de nouvelles sources de financement au cours de l'année budgétaire, une bonne partie de ces sommes soit affectée à l'amélioration de la qualité de la formation».
Aussi, le vice-recteur se dit surpris qu'avec une telle ouverture, les associations étudiantes refusent d'engager le dialogue sur les propositions de l'Université. «Pourtant, l'offre de participer à l'élaboration de mécanismes formels de consultation concernant d'éventuelles hausses des frais représenterait une grande victoire pour le monde étudiant. De plus, l'affectation d'une partie significative de nouvelles sources de financement répondrait au souci de plusieurs d'utiliser les fonds disponibles pour améliorer la formation » déclare Claude Godbout.
Le vice-recteur tient à préciser que ces propositions sont toujours sur la table et que l'Université est toujours ouverte au dialogue en vue de favoriser le développement futur de l'enseignement et de la recherche de l'Université Laval.
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