3 octobre 2002 |
Les étudiants, les étudiantes et les autres membres
de la communauté universitaire ont davantage consulté
l'ombudsman qu'ils ont porté plainte auprès de lui
au cours de l'année 2001-2002.
C'est ce que révèle le rapport annuel 2001-2002
de l'ombudsman de l'Université Laval, intitulé Faciliter
et proagir, que Me Patrick Robardet, le titulaire du poste,
a présenté aux membres du Conseil universitaire
lors de la séance du mardi 1er octobre. Son document indique
en effet que 471 personnes se sont prévalues de ses services,
l'an dernier, soit pour le consulter, dans 243 cas, soit pour
déposer l'une des 228 plaintes. L'année précédente,
l'ombudsman avait traité 472 dossiers. Par rapport à
l'année 2000-2001, le nombre de consultations a crû
de 24 % (il est passé de 196 à 243) tandis que celui
des plaintes a baissé de 17,4 % (de 276 à 228).
Les données statistiques compilées du 1er juin 2001
au 31 mai 2002 montrent, par ailleurs, que 80 % des demandes provenaient
des étudiants et des étudiantes des trois cycles.
Cette proportion grimpe à près de 90 % si l'on inclut
les associations étudiantes, les ex-étudiants et
les candidats à l'admission. Selon l'ombudsman, les plaintes
portant sur la réglementation ont diminué de façon
significative (-37,7 %, de 138 à 86), celles sur les droits
de la personne ont augmenté de 38 % (de 34 à 47),
les récriminations concernant les problèmes financiers
sont demeurées au même niveau (45 dossiers), les
doléances visant l'encadrement pédagogique ont fondu
de 32 à 19, et les griefs relatifs aux relations avec diverses
unités de l'Université se sont amplifiés,
leur nombre grossissant de 19 à 24.
"Des enjeux plus grands que je ne pensais se sont révélés
durant l'année 2001-2002, de constater Me Patrick Robardet,
d'autre part. La diversité des membres de la communauté
est plus frappante que jamais. Le besoin d'information est criant,
non pas de l'information brute, mais de l'information utile, accessible
et facile à utiliser. Or, les dispositifs en place, règlements
et politiques, sont trop peu ou trop mal connus et maîtrisés.
Cet aspect doit devenir une plus grande priorité."
L'une des sept recommandations du rapport de l'ombudsman se rapporte
d'ailleurs à cette problématique. Ce dernier y demande
"que , dans le cadre de la révision des politiques
de l'Université, sa Direction sensibilise largement la
communauté universitaire à l'utilité de se
prévaloir des politiques existantes ou nouvelles et propose
des activités d'information notamment sur les liens entre
ces politiques et les principes et les orientations énoncées
dans la Politique d'accueil, d'encadrement et d'intégration
des étudiants".
|