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3 octobre 2002 ![]() |
Ceux qui "forment 89 % de la communauté universitaire"
ont bien l'intention de prendre la place qui leur revient dans
le brassage d'idées que suscite la présente course
au rectorat. C'est le message qu'a tenu à livrer aux médias
le président de la Confédération des associations
d'étudiants et d'étudiantes de l'Université
Laval (CADEUL), Pier-André Bouchard St-Amant, lors d'une
conférence de presse où il a rendu publique la Plate-forme
de revendications que la confédération entend
brandir devant les trois candidats qui veulent occuper, un jour
prochain, le siège du recteur de l'Université. "Nous
n'en doutons pas: si les étudiants ne prenaient pas part
à la course au rectorat, bien des enjeux ne seraient pas
débattus bien des enjeux qui tournent pourtant tous autour
de la qualité et de l'accessibilité de l'éducation
qu'on offre ici, à l'Université Laval", ont
déclaré d'une seule voix Pier-André Bouchard
St-Amant et Ariane-Sophie Blais, vice-présidente à
l'enseignement et à la recherche de la CADEUL.
Quatre enjeux majeurs se pointent dans la mire de la confédération
représentant quelque 28 000 étudiants et étudiantes
de premier cycle: la vie étudiante où le document
de celle-ci aborde des points comme les instances universitaires,
la participation étudiante, les revendications étudiantes
et la politique linguistique; la formation dite "académique"
où il est question de la proportion étudiants/professeur,
de l'évaluation de l'enseignement, de l'encadrement ainsi
que des baccalauréats intégrés; la hausse
des frais où est dénoncée notamment l'imposition
de frais de gestion; et la gestion de l'Université où
sont montrés du doigt le financement de la Bibliothèque,
l'utilisation des Bourses du millénaire, les contrats d'exclusivité
et les processus budgétaires intrafacultaires.
Étant donné que ces dossiers de première
importance commandent des gestes concrets de la part de la direction
de l'Université, la CADEUL adresse à cette dernière
une liste d'une vingtaine de revendications. La confédération
demande, entre autres choses: que les étudiants aient une
représentation d'au moins un tiers au collège électoral
chargé de choisir le recteur; que le prochain recteur s'engage
à donner un droit de veto aux étudiants sur toute
nouvelle hausse des frais afférents ou administratifs;
que l'Université Laval refuse à l'avenir de signer
des contrats d'exclusivité pouvant nuire aux initiatives
étudiantes.
L'AELIÉS derrière Martin Maltais
Signalons, par ailleurs, que l'Association des étudiantes
et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures
(AELIÉS) a fait savoir qu'elle "appuie sans hésitation
la candidature de Martin Maltais", un chercheur-étudiant
qui prépare un doctorat en administration et évaluation
en éducation. "La nouveauté du discours de
Martin Maltais amène un gain qualitatif qui risque de manquer
aux autres candidats qui demeurent encore trop près des
vieilles écoles de gestion ayant cours depuis longtemps
à l'Université Laval", peut-on lire dans un
communiqué diffusé par l'AELIÉS, le 24 septembre.
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