3 octobre 2002 |
La course au rectorat tiendra les candidats en haleine d'ici au 15 octobre, jour de l'élection du prochain recteur de l'Université Laval. Ainsi, Denis Brière, doyen de la Faculté de foresterie et de géomatique, Martin Maltais, étudiant au doctorat à la Faculté des sciences de l'éducation, et Michel Pigeon, doyen de la Faculté des sciences et de génie, ont rencontré les membres du collège électoral, le mercredi 2 octobre. Ils ont participé, de plus, à tour de rôle, à des déjeuners-rencontres au resto-bar Le Pub, au pavillon Alphonse-Desjardins, et ce, à l'invitation de la Confédération des associations d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL). C'est Michel Pigeon qui a "inauguré", mardi à 7 h 30, cette série de rendez-vous matinaux. Ce matin, jeudi 3 octobre, c'était au tour de Martin Maltais d'échanger avec les étudiants et les étudiantes. Denis Brière fera de même le vendredi 4 octobre. Peu après, les candidats prendront part à deux débats publics, les 8 et 10 octobre, pour se présenter ensuite, le 11 octobre, devant les représentants étudiants au caucus des associations membres de la CADEUL.
Les débats du RASUL
Comme nous l'annoncions dans les pages de notre précédent
numéro, les trois prétendants au poste de recteur
seront également sur la sellette durant deux débats,
organisés par le Regroupement des associations et des syndicats
de l'Université Laval (RASUL), qui se tiendront les mardi
8 octobre à 12 h, au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack,
et jeudi 10 octobre à 12 h, à l'agora du Alphonse-Desjardins.
Lors du premier débat, les candidats auront à faire
connaître leur point de vue sur trois grands: le fonctionnement
de l'Université (le rôle du recteur, le mode de gestion,
les mécanismes de consultation, le sentiment d'appartenance,
le mode d'élection du recteur, etc.), le financement de
l'Université Laval (la transparence de la gestion, la place
du financement privé et public, les frais de scolarité
et les frais afférents, la dette de l'Université,
etc.) et les conditions de travail et d'étude (les maladies
professionnelles, les négociations salariales, l'emploi
étudiant, l'équité salariale, etc.). Seront
abordées, au cours du second, des questions comme la place
et le rôle des syndicats et associations, des associations
étudiantes, les initiatives étudiantes, la Bibliothèque,
le soutien au personnel enseignant, le soutien financier aux étudiants,
la propriété intellectuelle, le régime forfaitaire,
la diplomation, etc.).
C'est le 15 octobre que le collège électoral, composé
de 138 membres en fonction du Conseil d'administration et du Conseil
universitaire, et des membres de la Commission des études,
de la Commission de la recherche et de la Commission des affaires
étudiantes, procédera à l'élection
du recteur. Sera alors élu le candidat qui aura obtenu
plus de la moitié des suffrages exprimés, lors d'un
scrutin. Cette fois-ci on se souviendra de l'imbroglio qui
a entouré l'élection avortée du 3 avril 2002
les bulletins blancs et les bulletins nuls seront exclus
du comptage.
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