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26 septembre 2002 ![]() |
"C'est sûr qu'il faut bien gérer l'Université
Laval. Mais une saine gestion, c'est aussi avoir une vision du
futur. Ce n'est pas le rôle du recteur de penser à
court terme; il doit regarder plus loin, démontrer qu'il
possède une vision fondée sur le développement."
Voilà, résumée en quelques mots, la pensée
de Michel Pigeon sur l'approche à la fois systémique
et gestionnaire qu'il compte adopter s'il est élu recteur
le 15 octobre prochain. Une approche des "petites marges
bien utilisées" qui mènera inéluctablement,
au développement de notre établissement et qui s'appuie
sur la pierre angulaire que représente la communication
interne, un besoin fondamental, selon lui.
Le doyen de la Faculté des sciences et de génie
a rencontré les journalistes, le lundi 23 septembre en
fin d'avant-midi, au pavillon Alexandre-Vachon, pour leur faire
connaître le plan d'action qui constituera son cheval de
bataille au cours de la présente course au rectorat. Intitulé
Une Université unie et forte, son programme gravite
autour de cinq thèmes majeurs, représentant autant
de leitmotivs, lesquels sont soutenus par 62 propositions.
Thématique du développement
Au dire de Michel Pigeon, le premier thème, "Une
université unie et forte", contient l'essence de son
message. Le candidat y affirme la nécessaire qualité
de la communication interne. La première proposition de
son document indique d'ailleurs qu'il a l'intention de nommer
un ou une responsable de la communication interne "dont le
premier geste sera la mise sur pied d'un groupe de travail en
ce sens". Autre nécessité: celle de la création
de fonds de développement. Il est question ici de la mise
sur pied d'un fonds d'initiatives, qui accordera des avances de
fonds pour des projets de développement dans un secteur
donné, et d'un fonds pour des dégagements d'enseignement
qui seraient liés à la formation de troisième
cycle. Et deux priorités: décloisonner pour que
tous les membres de la communauté universitaire travaillent
ensemble et donner aux femmes la place qui leur revient au sein
du corps professoral.
Sur le thème "Une université ouverte et présente",
le candidat Pigeon prévoit, entre autres, procéder
à la création d'une Commission d'aménagement
du campus et à l'institution d'un fonds d'investissement
pour générer des projets de développement
international et d'un fonds de bourses au mérite au premier
cycle (bourses d'admission et bourses de soutien) au moyen des
fonds recueillis lors de la Grande Campagne. Sous le chapeau "Le
premier cycle: des enjeux incontournables", apparaissent
par ailleurs une formation multidisciplinaire imprégnée
par la recherche, un encadrement adapté, des moyens de
formation diversifiés et une gestion des études
au service de la formation.
Le plan d'action aborde, d'autre part, les conditions de la créativité
aux cycles supérieurs et en recherche. Y sont notamment
annoncés, à ce chapitre, l'instauration d'un comité
paritaire chargé d'examiner les mécanismes permettant
d'améliorer le soutien aux étudiants à la
maîtrise et au doctorat, et l'adoption d'un politique à
long terme de valorisation de la recherche dont l'un des objectifs
viserait à favoriser la rétention, à Laval
et dans la région de Québec, des chercheurs et des
chercheuses de haut niveau. Enfin, Michel Pigeon mise sur une
gestion financière aux règles plus simples, plus
claires, plus transparentes, sur une gestion améliorée
des ressources humaines, sur le décloisonnement et sur
la recherche active de financement (en particulier. du côté
des frais indirects de recherche) pour faire de l'Université
Laval "une université responsable".
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