26 septembre 2002 |
Dans un message transmis au Fil des événements, le vice-recteur exécutif et recteur par intérim, Claude Godbout, tient à tracer un bilan suite à la tournure des événements lors du colloque " Globalisation : Quels enjeux pour les universités? ". Il rappelle notamment que l'Université Laval considère qu'un colloque et une manifestation sont des formes de droit à la liberté d'expression. Cependant, toute forme d'expression doit, selon lui, respecter les autres. " La direction a le devoir de veiller à ce que les opinions quelles qu'elles soient puissent être émises et cela, dans le respect des personnes et des biens ", mentionne-t-il.
Subséquemment aux événements du 20 septembre,
Claude Godbout estime que les associations étudiantes doivent
assumer leurs responsabilités. " En effet, on ne peut
pas, d'un côté, mobiliser ses membres pour les inciter
à marcher et, de l'autre, ne pas se sentir imputable lorsqu'il
y a des ratés", remarque-t-il. Il note également
que les agissements violents de certains étudiants sont
à déplorer. Pour lui, de tels gestes ne peuvent
être tolérés à l'Université
Laval. La direction envisage donc la possibilité d'appliquer
à ces personnes la réglementation en matière
de discipline. " Il y va du respect d'un principe sacré
dans le monde universitaire, celui de la liberté d'expression
", conclut-il.
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