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19 septembre 2002 ![]() |
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"Advenant une élection qui me serait favorable, j'ai l'intime conviction d'avoir une vision suffisamment claire de l'université québécoise et de sa dynamique pour assurer à l'Université Laval un développement prometteur à la hauteur des aspirations de tous les groupes qui forment sa communauté, a-t-il lancé. Mais quel que soit le résultat de cette élection, il doit y avoir un débat qui recentre la mission de l'Université Laval dans une société de plus en plus dépendante de ses experts et des enjeux internationaux." Le chercheur-étudiant, qui prépare un doctorat en administration et évaluation en éducation à l'Université Laval (sur l'avenir des universités) tout en complétant une maîtrise sur l'administration des établissements de formation à distance à la Télé-université, a eu l'occasion, au fil des dernières années, comme il le signale, de se construire une "vision de l'Université, de son rôle social et de ce qu'elle doit devenir dans notre société, pour remplir ce rôle". |
Photo Marc Robitaille |
Contribution réflexive
Le projet qu'il propose aujourd'hui à la communauté
universitaire, c'est celui d'un "recentrage de la fonction
universitaire vers les besoins des membres de sa communauté,
d'une "réappropriation" complète de ses
murs et d'un appel de toute la collectivité intellectuelle
universitaire à la poursuite du déploiement et
du positionnement de l'Université sur la scène
internationale".
Une Université Laval recentrée sur sa mission sera
notamment celle, selon lui, qui mettra en place des mécanismes
de transfert de connaissances tacites, d'une part entre les professeurs
et les chercheurs en place et, d'autre part, entre ces derniers
et les étudiants-chercheurs en formation; celle qui maintiendra
le nombre de professeurs; celle qui considérera, consultera
et intégrera les étudiants dans tous les processus
décisionnels et dans la gestion de certaines de ses activités;
celle qui assurera à tous les membres de la communauté
un logement de qualité sur le campus; celle qui assurera,
en collaboration avec les étudiants de l'Université,
des haltes-garderies et des Centres de la petite enfance pour
tous les enfants de la communauté.
Dans l'esprit de Martin Maltais, la "réappropriation"
de l'Université passe par une renégociation de
certaines particularités du contrat de performance signé
avec le ministère de l'Éducation du Québec,
et ce, afin d'obtenir un financement adéquat et équitable;
par le retrait de la politique des frais afférents aux
étudiants; et par la résorption du déficit
de l'Université Laval. Par ailleurs, le candidat au rectorat
préconise, en matière d'internationalisation, la
poursuite de la politique d'augmentation du nombre d'étudiants
possédant un profil international, l'augmentation du nombre
d'étudiants étrangers, la traduction en plusieurs
langues du site Web de l'Université et l'offre gratuite
de cours de francisation aux étudiants-chercheurs provenant
de l'étranger.
Martin Maltais rendra public, dans le courant de la semaine prochaine,
le contenu de son programme électoral, lequel se veut
une vision contributive venant "consolider la réflexion
sur l'avenir de l'Université Laval".
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