20 juin 2002 |
IMOTEP, une compagnie pharmaceutique fondée en 1999
par le professeur René C. Gaudreault, de la Faculté
de médecine, vient de recevoir 1 M$ pour la poursuite de
ses travaux sur la mise au point de médicaments contre
le cancer colorectal. Ce financement provient du Bureau de la
Capitale nationale, qui investit 175 000 $ dans le projet, et
de la Société de valorisation des applications de
la recherche (SOVAR), qui y ajoute 840 000 $.
René Gaudreault travaille depuis plus de 15 ans à
la mise au point de molécules de synthèse contre
le cancer. Les activités de recherche et développement
de son entreprise se déroulent à l'Unité
des biotechnologies du centre de recherche de l'Hôpital
Saint-François d'Assise du CHUQ. Le premier produit d'IMOTEP,
IMO-AM, vise le traitement du cancer du côlon. Les traitements
de chimiothérapie disponibles pour lutter contre le cancer
colorectal sont basés sur une molécule utilisée
depuis plus de 40 ans en clinique. Il y a une demande urgente
pour de nouveaux traitements et IMO-AM est une molécule
simple à administrer au patient, dont la synthèse
est peu complexe et peu coûteuse.
En 2001, on estimait à 17 000 le nombre de nouveaux cas
de cancer colorectal au Canada. En fait, le cancer colorectal
est le 2e en importance après le cancer du poumon au chapitre
de la mortalité. Les coûts des traitements associés
au cancer colorectal viennent au deuxième rang après
ceux du cancer de la prostate avec des déboursés
annuels de plus de 5 milliards $ US.
IMOTEP est la septième entreprise qui reçoit l'appui
de la SOVAR depuis sa création, il y environ deux ans
Créée par l'Université Laval et le CHUQ grâce
au soutien financier de Valorisation-Recherche Québec,
SOVAR dispose d'un fonds de 10 M$ pour réaliser des investissements
visant à accélérer, en vue de leur commercialisation,
le développement de technologies, de découvertes
et d'expertises issues des activités de recherche de l'Université
Laval et du CHUQ (voir article en page couverture).
|