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23 mai 2002 ![]() |
Les responsables du réseau Ligniculture Québec
ont profité du congrès de l'Acfas pour lancer officiellement
leurs activités. En septembre dernier, ce regroupement
a reçu une subvention de 1,7 million de dollars, répartis
sur quatre ans, de Valorisation Recherche Québec pour coordonner,
soutenir et dynamiser les efforts de R&D en ligniculture.
Le réseau, qui s'intéresse tout particulièrement
aux différents aspects reliés à la culture
d'arbres à croissance rapide, regroupe 28 chercheurs de
Laval, l'UQÀM, Montréal, McGill, l'UQAT et Sherbrooke,
ainsi que du Service canadien des forêts et du Ministère
des ressources naturelles du Québec. Plusieurs partenaires
privés sont également associés aux activités
du réseau.
La ligniculture se veut une solution au problème de pénurie
de bois qui menace de sévir d'ici quelques décennies
au Québec. Les travaux du réseau portent, entre
autres, sur le tremble et le mélèze hybride, deux
essences à croissance très rapide, ignorées
par l'industrie forestière jusqu'à tout récemment.
Certains hybrides de peuplier et de mélèze requièrent
à peine 20 ans pour atteindre une taille intéressante
pour l'industrie. En comparaison, l'épinette en exige une
centaine et le sapin, plus de 50 ans.
Les terres agricoles abandonnées du Sud du Québec
pourraient être reconverties en terres productives pour
la ligniculture et ainsi assurer un nouvel apport de matière
ligneuse à l'industrie, estiment les membres du réseau.
La culture d'arbres contribuerait du coup à relancer l'économie
de certaines régions. Les responsables de Ligniculture
Québec, Louis Bernier, de l'Université Laval, et
Christian Messier de l'UQÀM, organisaient d'ailleurs un
colloque de deux jours pendant le congrès de l'Acfas sur
le thème: "Le Québec forestier à l'heure
de la ligniculture: enjeux, défis et contraintes".
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