23 mai 2002 |
L'École internationale d'été de l'Université
Laval, un nouveau service offert par l'École des langues
vivantes, a ouvert ses portes officiellement le mardi 21 mai,
au pavillon Charles-De Koninck. Les dignitaires invités
pour l'occasion ont cassé la croûte ce midi-là
avec un très grand nombre des quelque 1 200 étudiants
inscrits aux cours de langues des deux premiers mois de la session
d'été.
Depuis le 6 mai, près de 700 étudiants suivent les
cours réguliers offerts le soir par l'École des
langues vivantes dans quatre langues différentes: l'anglais,
l'espagnol, l'allemand et l'italien. Le jour, et ce depuis le
13 mai, plus de 500 personnes assistent aux cours intensifs d'anglais,
d'espagnol, de russe, de portugais et de français langue
étrangère. Dans ce dernier cas, les cours sont offerts
à plus de 160 étudiants. Au total, une soixantaine
d'enseignants sont mis à contribution.
Si les classes d'anglais, d'espagnol, d'italien et de portugais
sont composées uniquement d'étudiants de Laval,
celles de français langue étrangère regroupent
en majorité des Canadiens-Anglais et des Américains,
dont une soixantaine d'aînés en provenance des États-Unis.
Ceux et celles qui se sont mis au russe proviennent pour la plupart
de la région montréalaise. Quant au portugais, il
s'adresse aux étudiants de la Faculté des sciences
de l'administration qui quitteront le 19 juin pour un stage d'initiation
au monde des affaires au Brésil. Ce stage préparera
à la mission commerciale étudiante de la Faculté,
dans ce pays, en 2003. Isabelle Falardeau, étudiante au
baccalauréat en administration, sera du nombre. Elle dit
beaucoup apprécier la formule de cours en matinée
et d'ateliers en après-midi.
Des objectifs variés
L'Ukrainien Maksym Danylov, étudiant au deuxième
cycle en génie industriel, suit le cours intensif d'anglais
parce qu'il a besoin de cette langue pour ses études, lui
qui parle déjà le français pour avoir vécu
en France. Thomas David Peter vient de terminer un bac en science
politique à Laval. Il s'est inscrit au cours intensif de
russe en prévision d'un échange étudiant
d'un an avec l'Université de Moscou. "J'avais déjà
appris l'espagnol, explique-t-il, et je voulais apprendre une
autre langue, mais autre chose qu'une langue latine." Le
Brésilien Cristian José Oliveira Santos suit le
cours de français langue étrangère, lui qui
étudie au bac en littérature française dans
son pays. Enfin, Étienne Racicot, étudiant à
la majeure/mineure en science politique et anthropologie, est
inscrit au cours intensif d'espagnol. "J'ai beaucoup voyagé
en Amérique latine, dit-il, mais j'ai toujours cassé
la langue. Je voulais la perfectionner." Tous soulignent
la qualité des programmes d'enseignement ainsi que le dynamisme
des enseignants.
Une croissance exponentielle
Cette année, les cours d'anglais attirent deux fois
plus de candidats qu'en 2001. Les inscriptions aux cours d'espagnol,
elles, ont augmenté des deux tiers. "Les langues sont
de plus en plus obligatoires dans les programmes d'enseignement
à l'Université, explique Silvia Faitelson-Weiser,
directrice de l'École des langues vivantes. Les étudiants
profitent de l'été, soit pour ne pas avoir à
suivre leurs cours de langues obligatoires durant l'année
scolaire, soit pour aller plus loin dans leur apprentissage. Nous
constatons par ailleurs que nous avons de plus en plus de demandes
pour des cours plus avancés. Enfin, plusieurs de ceux qui
satisfont aux exigences de l'anglais vont choisir une autre langue.
Le premier bénéficiaire est l'espagnol."
Aux mois de juillet et août, l'École espère
accueillir, comme à chaque année, quelque 900 étudiants
dans ses cours de français langue étrangère.
De plus, en juillet, quelque 80 professeurs de français,
provenant principalement d'Amérique latine et d'Amérique
du Nord, viendront sur le campus parfaire leur maîtrise
de la langue de Molière.
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