25 avril 2002 |
C'est en ces termes que Mélanie Rodrigue, présidente
de la Confédération des associations d'étudiants
et d'étudiantes de l'Université Laval (CADEUL),
et Wenceslas Mamboundou, président de l'Association des
étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux
études supérieures (AELIÉS), ont contesté,
lors d'un point de presse précédant la tenue de
la séance du Conseil d'administration du 17 avril, les
orientations budgétaires de l'année universitaire
2002-2003 que les membres de cette instance étaient sur
le point d'adopter.
On sait que le CA a par la suite procédé à
l'adoption de ces orientations et paramètres budgétaires
qui prévoient notamment, à compter de la session
d'automne 2002, une hausse des frais afférents de 1,25
$ par crédit-étudiant ainsi qu'une introduction
de frais de gestion de 5 $ par crédit-étudiant.
"Il est outrageant que l'administration universitaire présente
une telle hausse de frais, sans précédent pour les
étudiants aux trois cycles, en pleine fin de session, alors
que les étudiants s'apprêtent à quitter pour
l'été, a déclaré Wenceslas Mamboundou.
Rien n'a été fait pour consulter les associations
étudiantes et tenter de trouver des solutions alternatives."
Même indignation du côté de la présidente
de la CADEUL. Cette dernière pointe du doigt à son
tour une façon de faire qui s'inscrit entièrement,
selon elle, dans "une logique marchande caractérisant
de plus en plus l'université québécoise où
l'État coupe, l'université coupe et l'étudiant
paie". "Encore une fois, les étudiants vont subir
seuls les conséquences des efforts budgétaires de
l'Université Laval", s'est plainte Mélanie
Rodrigue.
La CADEUL et l'AELIÉS ont fait savoir qu'advenant l'approbation
des orientations budgétaires, elles avaient l'intention
d'effectuer des démarches auprès de la Fondation
des Bourses du millénaire pour que le montant total de
ses bourses soit dorénavant versé, non plus à
l'Université Laval, mais aux étudiants et aux étudiantes
de l'Université.
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