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11 avril 2002 ![]() |
L'avenir d'un jeune qui étudie en statistique à
la Faculté des sciences et de génie est fort prometteur,
puisqu'en choisissant ce domaine il pourra effectuer des stages
rémunérés dès la deuxième année
de son programme et s'assurer d'un emploi une fois ses études
complétées. Le taux de placement des étudiants
est en effet actuellement de 100 % tant dans le secteur privé
que dans le secteur public.
La diversité des domaines d'application de la statistique
amène plusieurs organismes à rechercher les services
de spécialistes possédant cette formation et cette
expertise. La statistique est partout et elle a un impact sur
la vie quotidienne de tous les citoyens. Elle trouve des applications,
entre autres , en médecine sociale pour prévoir
l'évolution des épidémies, en actuariat ou
en finance pour évaluer les risques, en psychologie pour
étudier les comportements, en économie pour faire
des prévisions, dans la production manufacturière
pour faciliter le contrôle de la qualité et dans
l'industrie pharmaceutique pour les études sur des médicaments
L'Université Laval est la seule au Canada à offrir
en français un programme de premier cycle spécialisé
en statistique. On y apprend à planifier des expériences
ou des enquêtes, à organiser les données,
à les traiter, à les analyser et à les interpréter
de façon judicieuse à l'aide d'outils mathématiques
et de logiciels appropriés. On y apprend aussi à
travailler en équipe car le statisticien est amené
à travailler au sein d'équipes pluridisciplinaires
sur des projets de nature extrêmement variée.
Une carrière d'avenir
Dès sa deuxième année de formation, l'étudiant
a l'occasion de mettre en pratique la théorie enseignée
en effectuant un stage rémunéré, tandis que
celui de troisième année effectue un projet de fin
d'études. Parmi les stages réalisés par des
étudiants, notons l'analyse statistique de récepteurs
hormonaux et le cancer du sein à l'Hôtel-Dieu de
Québec; l'étude statistique de groupes cliniques
en psychiatrie infantile au Centre hospitalier Robert Giffard
ainsi qu'une enquête sur les véhicules lourds affectés
au transport de marchandises pour la Société d'assurance
automobile du Québec (SAAQ).
"Les gens ont en général une perception erronée
de la profession. On croit que nous réalisons seulement
des sondages téléphoniques ou que nous effectuons
de la comptabilité" indique Sophie Baillargeon, étudiante
au baccalauréat en statistique à la Faculté
des sciences et de génie, en ajoutant que la démarche
statistique fait partie de toute recherche scientifique. "J'ai
choisi ce domaine parce que je voulais exercer une profession
qui serait utile à la société en m'associant
à la recherche médicale. Le travail est fort diversifié
et les sujets de recherche variés".
On retrouve les finissants dans de multiples secteurs d'activité;
par exemple à Statistique Canada, à l'Institut de
la statistique, à la SAAQ, à la Régie de
l'assurance maladie, au ministère de l'Agriculture, des
Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, au ministère
des Ressources naturelles, à Hydro-Québec et à
Loto-Québec. Dans le domaine privé, plusieurs carrières
intéressantes peuvent être envisagées aux
sièges sociaux d'institutions bancaires, de compagnies
d'assurances, de centres de recherche hospitalier, de compagnies
pharmaceutiques ainsi que, bien sûr, dans les firmes de
sondage. Certains statisticiens travaillent aussi à leur
propre compte à titre de consultant.
"Un jeune qui désire se diriger en statistique doit, dès le secondaire, compléter les cours de mathématiques 436 et 536. L'étudiant qui choisit la statistique est amené à élargir ses connaissances car il sera appelé à travailler sur différents sujets. Il doit être curieux, avoir un esprit d'analyse développé; il doit également être capable de communiquer, de rédiger et de travailler en équipe" souligne Nadia Ghazzali, directrice du programme de baccalauréat en statistique à la Faculté des sciences et de génie.
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