21 mars 2002 |
Une journée "Rencontre avec l'ethnologie" aura
lieu le vendredi 5 avril au pavillon Charles-De Koninck, dans
le hall situé devant la cafétéria. Cette
activité, qui en est à sa seconde édition,
sera consacrée à l'ethnologie et l'emploi. Ses principaux
organisateurs sont Laurier Turgeon professeur au Département
d'histoire, l'étudiante au doctorat Valéry Belzil
et l'étudiante au baccalauréat Geneviève
St-Jacques Thériault.
De 10 h à 13 h 30, les visiteurs et les visiteuses pourront
circuler parmi une douzaine de stands d'information. Ceux-ci seront
occupés par des étudiants et des étudiantes
de l'Université Laval, notamment par l'association parascolaire
Subvenire dont la mission consiste à protéger le
patrimoine local et international. L'Université Laval sera
représentée entre autres par le CELAT (Centre interuniversitaire
d'études sur les lettres, les arts et les traditions) et
les Archives de folklore et d'ethnologie. Au nombre des exposants
externes, mentionnons le Centre de valorisation du patrimoine
vivant et le Musée de la civilisation. À 14 h, une
projection aura lieu dans la salle 1A du même pavillon.
On présentera Pour la suite du monde, un classique
du cinéma documentaire québécois réalisé
par Pierre Perrault et Michel Brault en 1962. Enfin, entre 16
h et 17 h, une table ronde sur le marché de l'emploi en
ethnologie réunira,entre autres, la directrice du Département
d'anthropologie, Nancy Schmitz, la professeure d'ethnologie Anne-Marie
Desdouits, et l'ethnologue Hélène Dionne, du Service
de la recherche et de l'évaluation au Musée de la
civilisation.
"Nous voulions une journée plus accessible à
la communauté universitaire, aux étudiants de cégep
et au grand public, explique Valéry Belzil. Les stands
permettront de montrer ce qui se fait dans les programmes d'ethnologie
à Laval et ce qui attend les diplômés sur
le marché du travail. Ceux et celles qui sont déjà
inscrits en ethnologie auront l'occasion de se faire un réseau
de contacts."
Au carrefour de nombreuses disciplines
L'ethnologue étudie la tradition orale et la culture
matérielle de sa propre société. De la chanson
au patrimoine religieux, de l'artisanat à l'architecture
vernaculaire, du mobilier au vêtement, ce professionnel
polyvalent travaille sur une multitude de sujets au carrefour
de nombreuses disciplines, dont l'histoire, la sociologie et la
géographie humaine et ce, tant dans le monde contemporain
que dans une perspective historique. Sur le plan de la formation,
Laval est la seule université de langue française
au Canada à offrir des programmes en ethnologie aux trois
cycles d'enseignement.
"Ce qu'on sait, indique Laurier Turgeon, est que nos étudiants,
de manière générale, trouvent plus facilement
de l'emploi que ceux de plusieurs autres disciplines. J'enseigne
en histoire et en ethnologie et je suis toujours frappé
du contraste entre les deux domaines pour ce qui est du nombre
de demandes que l'on reçoit pour des emplois d'été
et des emplois permanents." Ce point de vue est confirmé
par Valéry Belzil qui, l'été dernier, a refusé
trois ou quatre emplois dans son domaine d'études. "Il
est facile de travailler dans son domaine, de prendre de l'expérience
et de se constituer un réseau, souligne-t-elle. L'ethnologie
à Québec est un milieu dynamique. Plein de petits
organismes poussent et font des choses intéressantes. Par
exemple, la Maison Routhier, gérée par une ethnologue,
se consacre par des cours et des expositions à la survie
du patrimoine artisanal sur le plan des arts textiles." Pour
plus d'information sur la journée "Rencontre avec
l'ethnologie": aeeq@hotmail.com.
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